Cameroun: Les camerounais sont tous fous de « Locko »

La musique du jeune artiste séduit un public large grâce au mixage de rythmes traditionnels et modernes.
Un leurre. Certains l’ont pris, à ses débuts, pour un de ces membres de la nouvelle vague nigériane. C’est que des morceaux comme « Perfect Girl », « Margo » et l’incontournable « Ndutu », envoient des vibrations afro-beat. Seulement Locko, de son nom complet Charles Arthur Locko Samba, revendique le fait d’être Camerounais. « Ma musique est le reflet de ma culture que j’aime et que je défends », déclare l’artiste, fier de ses origines Sawa. Pour lui, chacun de ses titres est un nouveau challenge. Il se lance dans la musique il y a deux ans. Une décision motivée par toutes ces années passées à écouter du r&b, puis plus tard, des chanteurs à succès du pays, entre autres Ben Decca. Dans sa famille, la fibre musicale est forte. Ce n’est pas ce tonton qui a tenté de lui faire jouer de la guitare qui dira le contraire. 237online.com Locko a grandi entouré de choristes, d’instrumentistes, mais seul lui est allé jusqu’au bout d’une carrière dans la musique. Rien ne le présageait. Car ce chanteur de 24 ans a dû faire un choix entre études et musique. Après son GCEA-Level, il rentre à l’Ecole nationale supérieure Polytechnique de Yaoundé, puis poursuit des études en management. « Je n’ai pas pu continuer parce que c’était difficile de concilier les deux », regrette Locko. Il se consacre à sa musique, miroir de ses expériences heureuses et malheureuses. Son prochain album est en route, mais déjà ses fans peuvent déguster « Sawa Romance » sa dernière sortie, et « Bounce » sur lequel il accompagne Stanley Enow et le rappeur sud-africain AKA.

Monica NKODO

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