Le retour tant attendu de Paul Biya après 49 jours d’absence a Ă©tĂ© orchestrĂ© dans les moindres dĂ©tails. Mais un dĂ©tail crucial a Ă©chappĂ© au contrĂ´le mĂ©diatique : la prĂ©sence d’un ascenseur mobile pour personnes Ă mobilitĂ© rĂ©duite au pied de l’avion prĂ©sidentiel.
Les coulisses d’un retour sous haute tension
L’organisation mĂ©ticuleuse de l’Ă©vĂ©nement, dĂ©taillĂ©e rĂ©vèle une chorĂ©graphie parfaite entre le cabinet civil, dirigĂ© par Samuel Mvondo Ayolo, et l’omniprĂ©sente première dame, Chantal Biya. Du Boeing 767 immatriculĂ© P4-CLA aux affiches placardĂ©es dans la nuit, rien n’a Ă©tĂ© laissĂ© au hasard.
Un pouvoir fragilisé par les doutes
Derrière les scènes de liesse populaire soigneusement orchestrĂ©es par le RDPC, les fissures du pouvoir se creusent. Les querelles entre le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral Ferdinand Ngoh Ngoh et le directeur du cabinet civil s’intensifient, tandis que le Premier ministre Joseph Dion Ngute peine Ă maintenir la cohĂ©sion gouvernementale.
La brevetĂ© de l’apparition prĂ©sidentielle et l’utilisation discrète d’un ascenseur mobile soulèvent de nouvelles interrogations sur la capacitĂ© du chef de l’État Ă briguer un nouveau mandat en 2025, malgrĂ© les appels enthousiastes de ses partisans scandant « Paul Biya, encore cent ans !«Â
