Dans un nouvel épisode qui illustre la dérive de la FECAFOOT, Samuel Eto’o vient d’administrer une nouvelle preuve de sa gestion chaotique. L’équipe de 237online.com analyse ce énième fiasco qui ébranle le football camerounais.
La relégation de Blaise Djounang à un poste fictif de « conseiller spécial » illustre parfaitement l’incohérence managériale d’Eto’o. Comment expliquer l’éviction de celui qui a gagné toutes les batailles juridiques de la FECAFOOT ? De la crise avec le MINSEP à la bataille des stades, Djounang était le rempart juridique qui protégeait une présidence souvent approximative.
Un président qui détruit ses meilleurs atouts
Le chiffre est accablant : quatre Secrétaires Généraux en quatre ans. Cette valse administrative témoigne d’une incapacité flagrante à construire une équipe stable :
- Parfait Siki : limogé puis incarcéré
- Benjamin Banlock : poussé à la démission
- Blaise Djounang : relégué au néant
- Isaac Mandong : promu dans l’incertitude
Cette instabilité chronique reflète un management par l’épuration, où la compétence cède systématiquement le pas aux humeurs présidentielles.
Un football camerounais en péril
L’arrivée d’Eto’o devait marquer le renouveau du football camerounais. Au lieu de cela, nous assistons à :
- Une désorganisation administrative sans précédent
- Des décisions incohérentes à répétition
- Des crises institutionnelles à la chaîne
- Une perte de crédibilité internationale
La création d’un poste inexistant pour Djounang, en violation flagrante des statuts de la FECAFOOT, illustre une gouvernance qui navigue à vue, où l’improvisation remplace la stratégie.
Cette nouvelle crise pose la question de la capacité réelle d’Eto’o à diriger la FECAFOOT. Le grand joueur qu’il fut peine visiblement à se transformer en gestionnaire compétent, multipliant les décisions contre-productives qui fragilisent l’institution qu’il est censé développer.
