Une onde de choc traverse la diaspora camerounaise depuis hier. Ayaba Cho Lucas, figure controversée du conflit anglophone, aurait été arrêté à Oslo dans le cadre d’une opération minutieusement orchestrée par les services de renseignement norvégiens. Cette arrestation, si elle se confirme, pourrait marquer un tournant décisif dans la crise qui secoue les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun depuis 2016.
Un coup de filet inattendu sur le sol européen
C’est comme un coup de tonnerre dans un ciel déjà orageux. Alors que la crise anglophone semblait s’enliser dans une impasse sanglante, voilà qu’un de ses acteurs présumés les plus en vue se retrouve dans les geôles norvégiennes. Selon les informations rapportées par 237online.com, l’homme arrêté serait Ayaba Cho Lucas, une figure emblématique du mouvement sécessionniste anglophone.
« Cette arrestation, si elle se confirme, pourrait rebattre complètement les cartes du conflit », analyse Jean-Pierre N., expert en géopolitique africaine. « C’est comme si on venait de retirer une pièce maîtresse de l’échiquier. »
Les autorités norvégiennes, fidèles à leur réputation de discrétion, n’ont pas confirmé officiellement l’identité du suspect. Cependant, tous les indices semblent pointer vers Ayaba Cho Lucas, un homme dans la cinquantaine qui vivait en Norvège depuis plusieurs années.
Des accusations qui font froid dans le dos
Les charges qui pèseraient sur Ayaba Cho Lucas sont d’une gravité extrême. Les autorités norvégiennes évoquent des soupçons d’incitation aux crimes contre l’humanité, une première dans l’histoire judiciaire du pays scandinave.
Si ces accusations sont avérées, cela pourrait avoir des répercussions bien au-delà du cas individuel d’Ayaba Cho Lucas.
Le suspect, placé en détention provisoire, nie farouchement les faits qui lui sont reprochés. Il argue d’une « mauvaise compréhension de la situation au Cameroun et de son rôle« , un refrain bien connu des accusés pris dans les filets de la justice.
Un coup dur pour le mouvement séparatiste ?
Cette arrestation pourrait bien être un tournant dans la crise anglophone qui déchire le Cameroun depuis 2016. Ayaba Cho Lucas était considéré par beaucoup comme l’un des cerveaux de l’insurrection, orchestrant depuis l’Europe des opérations qui ont plongé les régions anglophones dans le chaos.
« C’est comme si on venait de couper la tête du serpent« , s’enthousiasme un haut responsable camerounais sous couvert d’anonymat. « Sans ses leaders à l’étranger, le mouvement séparatiste pourrait bien s’essouffler. »
Mais attention aux conclusions hâtives. Le conflit anglophone plonge ses racines dans des griefs profonds et complexes. L’arrestation d’un seul homme, aussi influent soit-il, ne suffira pas à résoudre une crise aux multiples facettes.