La Société nationale de raffinerie (Sonara) a prit part à la Maison du parti de Bonanjo, à la première édition de Cameroon investment forum (Cif).
La cérémonie d’ouverture de cet évènement, organisé jeudi, 26 novembre 2015 par l’Agence de la promotion des investissements (Api), à Douala, a été présidée par le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Laurent Esso, représentant du Premier ministre. Ce dernier et son homologue de l’Habitat et du développement urbain, Jean Claude Mbwencthou ont effectué une visite des stands. Lesquels sont quasi occupés par les entreprises. Aussi bien des grandes entreprises que des Petites et moyennes entreprises. Une attention particulière a été portée par le Minjustice sur le stand de la société de raffinerie qui présente ses différents produits et son projet d’extension et de modernisation.
« La motivation de la Sonara à ce forum est la nécessité d’informer davantage un public assoiffé d’information sur ses activités, précisément sur son projet d’extension et de modernisation. Aujourd’hui, la Sonara fabrique moins de 10% du pétrole brut qui est vendu au Cameroun. Et ce n’est pas une bonne situation pour nous. Le reste vient de la zone Cemac et du Nigéria. Aujourd’hui, la Sonara est engagée dans un projet qui lui permettra de raffiner entre 70 et 100% de brut produit au Cameroun », explique Blasius Ngome, directeur des relations publiques, de la communication et de la traduction de la Sonara.
En effet, le projet d’extension et de modernisation de cette raffinerie camerounaise, qui est à sa première phase, vise à maximiser l’utilisation du pétrole brut produit au Cameroun et dans la zone Cemac. Sur le plan économique, le projet a pour but d’atteindre une taille critique permettant d’améliorer le taux d’utilisation de toutes les unités de raffinerie. Et sur le plan marketing, de maximiser les produits dont le marché camerounais et régional est demandeur : le gasoil et le kérosène (jet fuel avions /lampant). Cette première phase du projet est réalisée à 86%. La seconde phase est annoncée pour le début de l’année 2016, apprend-on.
«L’essentiel pour nous, c’est la communication. Nous avons voulu intéresser ceux qui peuvent financer dans la deuxième phase du projet étant donné que la première phase est déjà presque à terme avec un taux de réalisation de 86% et l’arrêt de connexion aura lieu en début 2016 pour permettre de relier l’ancienne raffinerie à la nouvelle. Ce qui nous permettra déjà d’augmenter la capacité de production qui passera de 2 100 000 tonnes à 3 500 000 tonnes », indique Blasius Ngome.
Les avantages de ce projet d’extension et de modernisation de la Sonara ont été clairement expliqués au public ayant pris d’assaut le stand de cette société. Ce projet va entre autres, permettre de passer à une capacité de production annuelle de 2 100 000 à 3 500 000 tonnes, permettre le développement accru des parts de marché de la Sonara à l’exportation et en priorité dans notre hinterland. Il confère également à la raffinerie, une souplesse dans la gestion de la production, donne la possibilité grâce à la modification des installations de traiter toute qualité de brut et en particulier les bruts produits au Cameroun. La sécurité des installations et la conduite des unités seront également nettement améliorées grâce au système numérique et à la salle de contrôle blast-proof.
Cameroun: La Sonara présente son projet d’extension et de modernisation
