Cameroun – Joe La Conscience taxe les musiques de Lady Ponce et de Petit Pays de «poubelles» :: Cameroon

Invité sur le plateau d’un programme sur Sky One radio, le chanteur de reggae, réalisateur et sculpteur, a proféré des menaces contre les deux artistes, mais aussi des injures à leur endroit.[pagebreak]Joe De Vinci Kameni alias Joe La Conscience, n’en a pas (définitivement) fini avec les deux stars de la musique camerounaise, Petit Pays Effata et Lady Ponce; et croyez-le ou pas, c’est peu de le dire. La fureur avec laquelle il bombardait ses propos, et la dureté du ton employé, n’étaient cependant que la partie émergée de l’iceberg. Tellement l’homme était horripilé au plus profond.
On se souvient que le 21 Juin 2011, ce dernier osa déposer une plainte contre ses deux pires cauchemars. Il leur reprochait entre autre de faire de la musique «po*r*no» (pour dame Lady Ponce) et de «promotion de l’homos*e*xualité» (en citant Petit Pays); l’histoire piétinera un moment, avant l’annonce du verdict par le Tribunal de première instance (Tpi) de Douala-Ndokoti (les accusés se sont toujours fait représenter par leurs conseils) le jeudi 21 novembre 2013. Il n’aura fallu qu’une petite vingtaine de minutes pour délibérer… Ce qui du goût de Joe La Conscience était inconcevable. «Un pays pourri», pensait-il alors. Lady Ponce et Petit Pays déclarés non coupables pour les faits qui leur étaient reprochés! Ça en est devenu une obsession depuis lors, sa traque aux sorcières. Dès qu’il a une occasion de vomir sur ses «démons» et de les maculer de toutes épithètes injurieuses, l’homme ne manque pas ses cibles.

Sur le plateau de ladite émission sur Sky One radio, mercredi 26 février 2014, pour la promotion de ses œuvres musicales, cinématographiques et pour finir, sculpturales (puisque faisant partie des exposants du Salon International de l’artisanat du Cameroun 2014), Joe consacrera plutôt son temps a régler ses comptes avec ses gourous: «Si dans le principe je n’ai pas gagné le procès, l’histoire retiendra qu’au Cameroun, un certain Joe La Conscience, a donné de son énergie pour défendre l’éthique et la moralité», s’en vantera-t-il, malgré le soupçon de regret.

Cette fixation sur deux des «stars» qui aujourd’hui font rayonner la musique du terroir à l’international, mettra la puce à l’oreille de certains auditeurs, qui d’ailleurs interviendront à maintes reprises, donnant leur point de vue sur la «notoriété» qu’espère en tirer ce dernier en s’attaquant à Lady Ponce et à Petit Pays: «Pourquoi M. Joe La Conscience ne s’attaque-t-il pas aux artistes comme Amazone qui elle, fait de la vraie po*r*nographie…», disait l’un d’eux. Joe tombera dans le panneau en rétorquant: «Je ne connais pas ce nom; moi je m’occupe de Petit Pays et de Lady Ponce. Je ne suis pas censé être seul dans ce combat; vous pouvez à votre niveau vous occuper de ceux-là», confirmant maladroitement qu’il ne pouvait s’attaquer qu’à ces deux «vedettes». Difficile à ce moment d’écarter l’hypothèse selon laquelle il voudrait se faire du «buzz».

Joe La Conscience crachera tout le fiel de son ventre, traitant ces artistes de tous les noms d’oiseaux: «petit Pays chante quoi? Il fait quelle musique? C’est de la musique ça, ce qu’il sert à nos enfants? Il nous sert de la poubelle, des conneries, ce fanfaron? cet an*ustocrate? », s’interrogera-t-il; il reconnaîtra néanmoins l’importance de se faire un «nom» dans le milieu: «Et même si vous trouvez que je le fais pour de la célébrité, c’est tout à fait normal que je sois célèbre, car je fais de la bonne musique. C’est moi qui devrais être célèbre, moi Joe La Conscience».

Une ire indescriptible; Joe finira par perdre son sang froid. Une chose est sûre, ce dernier rejoindra finalement (peut-être inconsciemment) la pensée de Petit Pays Effata sur le rôle trouble des Djs dans la non valorisation des artistes locaux: «Et ces Djs qui clochardisent nos artistes; ils veulent qu’on leur fasse des courbettes, croyant être détenteurs du temps de ces derniers, et pensent être des dieux; or ce sont eux qui détruisent notre culture en diffusant des chansons étrangères».

Comme une volupté de fumée, la colère de sieur La Conscience finira par fondre dans le décor. Il citera quelques noms qui pour lui restent des modèles; Narcisse Pryze, Jésus Christ, Nelson Mandela, ou encore Gandhi, sont ses inspirations. Il donnera enfin rendez-vous au public du côté du Parc d’exposition de Tsinga où se déroule le 4ème Salon International de l’Artisanat du Cameroun; il y expose ses œuvres.

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