Un appel international à candidature lancé dimanche à Yaoundé défini le profil du futur sélectionneur de l’équipe nationale fanion.
C’est un profil des plus ordinaires que recherche la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Le futur titulaire du poste qui viendrait redonner ses lettres de noblesse à l’équipe nationale sera recruté sur la base d’un projet de programme de travail couvrant la période 2016-2018. De nationalité camerounaise ou étrangère, ce technicien, fin connaisseur du football africain et bardé de diplômes (licence A, licence A Caf, licence A Uefa, licence professionnelle ou tous autres diplômes reconnus équivalents), devra être de bonne moralité, physiquement apte et, en bonne santé, avoir une forte personnalité, une crédibilité et jouir d’une reconnaissance nationale et internationale, une expérience professionnelle dans les clubs d’élite, professionnels ou dans les sélections nationales.
Parmi les critères de sélection, la fédération exige également un bon palmarès (trophées ou titres nationaux et internationaux remportés comme joueur ou entraîneur de club ou entraîneur national). Sans oublier l’obligation de résidence permanente au Cameroun, une clause qui n’a jamais été respectée par les précédents coaches européens engagés par le Cameroun, hormis quelques rares exceptions comme Claude Marie Leroy et Pierre Lechantre. Qu’à cela ne tienne, à travers un communiqué publié sur son site officiel, la Fédération camerounaise de football indique qu’après la date limite de dépôt desdites candidatures fixée au mardi 15 décembre dernier, «une commission sera chargée de l’analyse des dossiers afin de sélectionner les cinq (05) meilleures candidatures en vue de la désignation d’un titulaire au poste et éventuellement d’un adjoint».
Nationalisme
L’entraîneur retenu ne disposera pas de temps de grâce. Il devra aussitôt se mettre au travail pour, espère-t-on à la Fecafoot, qualifier le Cameroun pour la coupe d’Afrique des nations Gabon 2017 et le Mondial Russie 2018. De ces deux échéances, sera fixé son sort pour la Can 2019 qu’accueillera le Cameroun. L’appel de Roger Milla ne semble pas avoir été entendu. L’ancien Lion indomptable était plutôt favorable pour une expertise locale. L’ «Officier de réserve » a émis le vœu, le 23 novembre dernier, à Yaoundé, au cours d’une cérémonie de signature de convention entre la Fecafoot et certaines mairies du pays, en vue de la construction de stades à gazon synthétique, «que Belinga et Djonkep soient reconduits». S’exprimant sur la situation de l’encadrement technique de la sélection nationale fanion, l’ex attaquant vedette du Tonnerre Kalara club de Yaoundé et des clubs français Montpellier, Bastia, Monaco et Saint-Etienne estime que les deux techniciens camerounais nommés pour assurer l’intérim après le limogeage de l’Allemand Volker Finke, le 9 octobre dernier, méritent d’être confirmés puisqu’ils ont qualifié le Cameroun pour le dernier tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2018 en Russie.
«Je l’ai toujours dit : il faut donner la chance aux Camerounais. Si demain ça ne marche pas, on va les changer et on mettra un autre Camerounais. On a besoin de retrouver rapidement notre place. Et pour le faire, il faut des gens pour accompagner nos joueurs à la réussite non seulement de la qualification pour la Coupe d’Afrique des nations 2017 au Gabon, mais aussi la qualification de la Coupe du monde 2018», indiquait-il face à la presse.
