Ces personnes en situation de vulnérabilité vivant dans cet arrondissement du département de la Menoua, ont été outillées sur les mesures de protection contre cette pandémie par la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté.
Les déplacés internes installés dans l’arrondissement de Fongo-Tongo, dans la Menoua subissent à la fois les conséquences de la crise sécuritaire qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et de la crise sanitaire Covid-19. Ces populations qui peinent déjà à répondre aux besoins de base dans cette localité d’accueil, sont aussi exposées à cette pandémie. Une réalité qui les plonge davantage dans une situation de vulnérabilité.
Selon Nathalie Foko, représentant la présidente de la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté (Wilpf)-Cameroun à cette rencontre, une analyse de la dimension genre des conflits à travers une recherche participative, a permis de rencontrer des personnes déplacées dans la région de l’Ouest. En écoutant les témoignages de cette autre catégorie de « victimes de la crise anglophone », cette organisation a enregistré des « échos alarmants de leurs conditions de vie ». Dans le cadre de ses activités de solidarité en faveur des personnes vulnérables, Wilpf-Cameroon a organisé hier, 19 août 2021, une causerie éducative avec les personnes déplacées internes vivant à Fongo-Tongo.
Lors de cette rencontre, ces personnes ont été sensibilisées sur les mesures de protection et de prévention contre le Coronavirus afin d’éviter ce « second traumatisme » dans leur milieu d’accueil. Les travaux étaient dirigés par Wilpf Cameroon en collaboration avec l’Association pour le développement et l’encadrement des déplacés et personnes vulnérables (Adedpvu). A l’occasion, des vivres et le matériel de protection contre le Covid-19 ont été remis aux déplacés internes vivant dans cette localité limitrophe au département du Lebialem dans le Sud-Ouest par Wilpf Cameroun.
