Le ministre de l’Enseignement Supérieur, Jacques Fame Ndongo, se trouve une nouvelle fois dans la tourmente alors que le Synes paralyse les onze universités publiques du pays. Une situation qui met en lumière son incapacité flagrante à gérer le secteur.
Un ministre dépassé par les événements
La répétition des grèves sous le règne de Fame Ndongo devient emblématique de sa gestion chaotique. Les primes de recherche impayées depuis 2009 témoignent d’une incompétence administrative chronique.
Les explications bancales de ses collaborateurs ne font qu’aggraver la situation. Quand Paul Henri Ngué Ngué affirme qu’il « n’y a aucun arriéré » mais seulement des « retards« , la communauté universitaire ne peut que sourire amèrement face à ce double langage caractéristique de l’ère Fame Ndongo.
Cette énième grève n’est que la partie visible d’un iceberg de dysfonctionnements. Sous la direction de Fame Ndongo, l’université camerounaise s’enfonce dans une crise sans précédent, entre infrastructures délabrées, programmes obsolètes et personnel démotivé.
L’incapacité du ministre à résoudre ces problèmes récurrents pose sérieusement la question de sa légitimité à diriger ce département ministériel stratégique pour l’avenir du pays.