Une nouvelle secousse politique ébranle le Cameroun alors que la présidente du CPP, Édith Kah Walla, est convoquée au SED. Cette procédure judiciaire, qui s’inscrit dans une enquête sensible pour “tentative d’atteinte à la sûreté de l’État”, soulève de vives inquiétudes.
Des accusations graves qui font polémique
La leader politique doit répondre d’accusations de “financement du terrorisme”, suite à une plainte de l’Observatoire du développement sociétal. Cette affaire, qui implique également l’avocate Me Alice Nkom, prend racine dans une réunion tenue en Allemagne en 2019.
Cette convocation s’inscrit dans un contexte plus large de pression sur l’opposition. Me Emmanuel Simh et Kah Walla avaient eux-mêmes sollicité leur audition, retournant ainsi la stratégie judiciaire contre ses instigateurs.
La mobilisation s’organise autour de cette figure emblématique de l’opposition. Me Alice Nkom dénonce une “instrumentalisation flagrante de la justice”, tandis que les observateurs internationaux suivent l’affaire avec attention. Cette procédure intervient dans un contexte politique déjà tendu.