Cameroun: Désignation de Jean Pierre Amougou Belinga comme, Chef Supérieur des Ewondos et Benes

Lettre ouverte à Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Guide Suprême des Chefs Supérieurs, « Nnom Ngui », Leurs Majestés, les chefs de 1er, 2ième et 3ième degré, Mesdames et Messieurs, les Patriarches et Notables Ewondos et Benes.

Objet : plaidoyer pour la désignation du Grand Patriarche, « Mbi Ntum Nnen » des Mvog-Belinga, Jean Pierre Amougou Belinga, comme, Chef Supérieur des Ewondos et Benes.

Excellence,
Mesdames et Messieurs, leurs Majestés,
C’est avec déférence et un immense plaisir que je viens par la présente, porter à votre sagesse, cette initiative hautement nécessaire, qui relève amplement de vos instances, chacun dans son domaine d’exercice, au moment où les peuples Ewondos et Benes manifestent en sourdine le désir infini de retrouver leurs repères traditionnels d’antan.

Il s’agit pour le dire, d’avoir un guide qui réunisse des qualités irréprochables, notamment, le partage, l’intégrité, l’humanisme, l’altruisme, le rassemblement, l’humilité, l’écoute, la crainte de Dieu, la sagesse ancestrale et surtout, capable de porter courageusement leurs aspirations afin qu’ils redeviennent ces peuples fières, forts, courageux, déterminés, comme à la traversée mythique et mystique du fleuve Sanaga : « Beti be nanga », ou le peuple des Seigneurs.

Qu’il me soit de ce fait permis, d’anticiper en déclarant et peut-être le jugerez-vous prématuré, que Jean Pierre Amougou Belinga, portant ces valeurs, est l’homme qu’il faut à ces peuples dans un contexte où le trône royal est abandonné. Et comme le dit un proverbe Beti, ‘’bile bise ya afan bia yong ki nduan’’, traduction littérale, « tous les arbres de la forêt ne font pas du bois de chauffage ».

En effet, comme le premier guide charismatique des Ewondos et Benes, feu Sa Majesté Charles Atanagana Ntsama, fervent militant de la christianisation et de la modernisation du pays, symbole du noir « évolué » pour les colonisateurs, qui, en 1911, par son dynamisme indiscutable et incomparable, créa de multiples richesses pour subvenir aux besoins de sa communauté, notamment, « des boutiques, des ateliers, des plantations de références », ses substituts des 33 cantons Benes et Ewondos l’y accompagnèrent aussi dans cette dynamique. Ces ancêtres, faut-il le préciser, étaient des modèles à leur époque et leurs actions doivent nous inspirer abondamment pour trouver des solutions à nos nombreux problèmes.

La nature ayant donc horreur du vide, Jean pierre Amougou Belinga, digne fils Bene, « man Mvog-Belinga, ntol Bene », opérateur économique, Journaliste de grande influence, directeur de publication à la notoriété établie, socio-politiste, parti des sentiers battus, s’est érigé au firmament des catalyseurs du développement du Cameroun, en mettant sur pied, un consortium de médias, représenté en Afrique centrale et en Europe.
Ces différentes réalisations emploient aujourd’hui près de 1000 jeunes africains en général et les camerounais en particulier, sans distinction de s*e*xe, de tribu ou de langue. Son amour disproportionné pour les couches sociales défavorisées n’est plus à démontrer, son sens de partage vis-à-vis de sa communauté est reconnu de tous. L’homme est un féru incontestable de la tradition Beti, initié et grand patriarche du canton « Mvog-Belinga, Mbi Ntum Nnnen », Il est donc sans doute aujourd’hui, celui qui fait l’unanimité parmi les fils Benes et Ewondos, car un peuple qui a un rêve a besoin d’un chef qui a une vision. Bien que ne faisant pas partie de la lignée royale, il présente néanmoins les signes de la royauté.

Mesdames et Messieurs les Patriarches,
Chers Notables, illustres Chefs Traditionnels Ewondos et Benes, voici venu pour vous le moment propice de réécrire en lettres d’or l’histoire glorieuse de vos peuples. Pourquoi voulez-vous rester en marge de l’évolution de la société ? Aujourd’hui, le constat est clair, les Ewondos et Benes, sont les seuls peuples dans la région du centre qui n’ont pas de chef supérieur, n’avons-nous pas honte ? Que nous manque-t-il ?
Pour vous rafraîchir la mémoire, au mois de février 1911, Charles Atangana Ntsama fut nommé Chef Suprême des Ewondos et Bene, après le plébiscite des populations de Yaoundé au cours d’une Assemblée des Notables à Mvolyé, ne pouvez-vous pas faire de même ? Passons à l’action !
Après le décès de Sa Majesté Marie-Thérèse Atangana, épouse Assiga Ahanda, qui a passé 15 ans d’un règne trouble, les peuples Ewondos et Benes se sentent orphelins, 05 ans plus tard, et se demandent s’il n’est pas temps de se choisir un nouveau chef supérieur. Nous le savons tous, un peuple sans guide est voué à la perdition.

Monsieur le Président de la République,
Du haut de votre triple posture de Chef de l’Etat, garant des institutions Républicaines et de guide suprême des chefs supérieurs, « Nnom Ngui », prenant appui sur tous ceux qui nous ont précédé, je vous implore d’écouter nos pleurs, d’essuyer nos larmes et de nous redonner le sourire, afin que nous recouvrions notre honneur et notre dignité longtemps perdu, en usant de votre pouvoir suprême de Guide Supérieur, de concert avec les autres Chefs Traditionnels, les Patriarches et Notables Ewondos et Benes, afin de faciliter la désignation de Jean Pierre Amougou Belinga, comme, guide pour ces peuples orphelins.

Sachant compter sur votre sens élevé de discernement et votre sagesse illimitée, je vous prie d’accepter, Monsieur le Président de la République, Leurs Majestés, les chefs de 1er, 2ième et 3ième degré, Mesdames et Messieurs les Notables et Patriarches Ewondos et Benes, l’expression de ma parfaite considération.

Pharel Ateba, Journaliste Politique et Fils Bene

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