La MAETUR découpe Massoumbou-Diwom dans un projet urbain qui révolutionne l’aménagement territorial camerounais. Cette Mission d’Aménagement et d’Équipement des Terrains Urbains et Ruraux lance la commercialisation d’un site pilote de 1 400 hectares au sud de Douala, créant une nouvelle dynamique de développement urbain intégré. Le projet vise à désengorger la métropole économique de Douala tout en offrant des solutions modernes d’habitat et d’équipements urbains aux populations camerounaises en quête de mieux-être.
Cette initiative stratégique s’inscrit dans une approche globale de réorganisation de l’espace urbain camerounais. La MAETUR propose une offre foncière diversifiée qui intègre habitat, équipements, services, transport et agriculture urbaine et espaces verts.
Le découpage de Massoumbou-Diwom se distingue par une organisation fluide et respectueuse des secteurs spécifiques. « Un axe de transport de marchandises traverse le site du Nord au Sud. Bordé par une coulée verte, cet axe relie un pôle multimodal résidentiel situé au Nord à un centre de loisirs implanté au Sud », précise la documentation officielle de la MAETUR.
Cette nouvelle ville située au sud de la Commune de Yabassi, dans le Nkam, s’étend sur plus de 4 000 hectares. L’objectif affiché : désengorger la métropole de Douala et offrir un cadre de vie innovant.
MAETUR Massoumbou-Diwom : révolution aménagement urbain
La structure limitée au Nord par la Nationale N°3, au Sud par la fleuve Dibamba, à l’Est par le village Mangoulé et à l’Ouest par la Commune de Douala 5ème, bénéficie d’un positionnement stratégique remarquable.
« Le social au centre des préoccupations du projet », annonce la MAETUR. Cette ville intègre entre autres habitat, équipements, services, transport, agriculture urbaine et espaces verts dans une approche visant à attirer investisseurs, promoteurs immobiliers et opérateurs économiques.
Le site propose une offre foncière diversifiée avec immédiatement 3 pôles à l’exploitation. La ville de Massoumbou-Diwom abrite une gamme complète d’équipements répondant aux besoins essentiels et aux aspirations modernes.
« Sur 67 hectares, un parcours de golf de 18 trous premier du genre dans la Région du Littoral, est prévu », confirme la documentation. Il cohabitera avec des terrains multisports, des courts de tennis, le tout dans un environnement arboré de 229 hectares.
La formation continue, les excursions scolaires et les rencontres agricoles intègrent la recherche appliquée. « Elle s’inscrit dans une logique de circuit court : les résidents consommeront les produits issus des cultures locales », précise le projet.
Une usine de traitement des déchets organiques transformera les biodéchets en engrais utilisés dans les exploitations locales. Cette approche environnementale garantit l’accessibilité à tous.
Massoumbou-Diwom regroupe les hôpitaux de références, les pharmacies, les centres d’analyses et autres infrastructures de première nécessité. « Le niveau sanitaire est assuré par un hôpital de référence implanté sur 10 hectares », indique la MAETUR.
L’infrastructure de transport comprend un terminal urbain et intercommunal de 57 hectares, incluant un héliport et un port de plaisance connecté à la zone portuaire de Bonabéri à Douala.
Ce positionnement multimodal garantit les embouteillages chroniques du centre-ville de Douala. « Il est estimé les échanges économiques et touristiques », prévoit la documentation officielle.
Les potentiels acquéreurs peuvent obtenir des lots résidentiels pour habitations individuelles collectives, des lots d’équipements commerciaux et surfaces agricoles urbaines entre 3000 et 6000 m².
« Pour ceux de moyennes et petites surfaces, la MAETUR a prévu des lots dont les dimensions oscillent 2000m² », confirme le projet. L’aménagement de ce site s’effectue par secteur avec le secteur sanitaire comme priorité.
Cette révolution urbaine camerounaise transformera-t-elle durablement l’habitat dans la région du Littoral ?
