Cameroun – Coronavirus : Le médicament de Mgr Kleda homologué

Elixir Covid

La note du ministère de la Santé Publique autorisant la production et la commercialisation des produits du prélat camerounais a été rendu publique le 8 juillet 2021 dernier par le ministre de la Santé public Manaouda Malachie.

«Faisant suite à votre demande d’autorisation de mise sur le marché camerounais pour vos médicaments traditionnels améliorés dénommés Adsak Covid flacon de 15 ml et Elixir Covid, flacon de 125 ml. J’ai l’honneur de vous faire savoir que votre demande a reçu un avis favorable de la commission médicale de médicaments réunie en sa session du 17 et 19 mai 2021. L’indication retenue pour ce produit est la suivante : Adjuvant au traitement du Covid19.Les autorisations accordées à ces mises sur le marché de ces deux produits ont une durée et une validité de trois ans à compter de la signature de l’acte y afférent. Veuillez assurer Monsieur l’assurance de ma considération distinguée».

Voilà la quintessence de la note n0 D23-1164/L/Minsante/Sg/Dpml du ministère de la Santé Publique envoyée à Monseigneur Kleda l’archevêque métropolitain de Douala le 8 juillet 2021 et signé par Manaouda Malachie le Ministre de la santé public. Cette note qui est une réponse à une demande du prélat camerounais vient confirmer la production et la commercialisation sur l’ensemble du triangle national et pendant trois ans, deux produits de la pharmacopée traditionnelle fabriqués par ce dernier. Il s’agit bel et bien de l’Adsak Covid flacon de 15 ml et Elixir Covid, flacon de 125 ml. Deux produits de lutte contre le coronavirus qui ont prouvé leur efficacité.

Car aux premières heures de cette pandémie au Cameroun en mars 2020 dernier, les produits de Monseigneur Kleda avaient aidé beaucoup de Camerounais souffrant de cette maladie. Les premières personnes sauvées par la décoction encore traditionnel de ce prêtre de l’Église catholique avaient elles-mêmes fait la promotion de cet élixir. De bouche à oreille, la nouvelle s’était répandue telle une trainée de poudre. Et les bureaux du prélat à la cathédrale Saint Pierre et Paul ne désemplissaient plus. Car la demande était forte.

Pour satisfaire tous les nécessiteux l’homme de Dieu avait déposé en quantité importante ses produits dans les hôpitaux catholiques de l’archidiocèse de de Douala et entendait d’ailleurs le faire sur l’ensemble du triangle national s’il avait les moyens de produire en grande quantité. Pour en bénéficier et de manière gratuite, il fallait tout simplement passer son test de covid 19. Une chose qui a permis à nouveau de soigner de nombreux camerounais. Incapable de satisfaire la demande trop forte, le prélat lors d’une messe avait même trahit la composition de ces produits la question de permettre à chaque camerounais de se prendre personnellement en charge. Celui-ci avait aussi trahi la posologie de consommation de ces médicaments.

Contamine alors qu’il gérait les premiers cas de covid arrives à Douala par l’aéroport international de Douala via les vols Air France et Brussels Airlines, des informations ont fait état de ce que le gouverneur de la région du Littoral Dieudonné Ivaha Diboua aujourd’hui en bonne forme avait été soigné par ces produits de la pharmacopée traditionnelle fabriqués par Monseigneur Samuel Kleda.

Retard

«Le ministère des sports a trop traîné pour valider le remède de Kleda. Je ne sais pas pourquoi. Nous avons tous vu comment cela a aidé les gens. Le gouvernement a préfère dépenser l’argent pour rien au lieu de subventionner cela pour qu’on soigne les camerounais. On aurait dû faire cela depuis des mois», affirme Alain kemta un fidèle de la paroisse Christ roi de la Cite Sic. Heureux de cette nouvelle.

« Vaut mieux tard que jamais» commente Jean Claude son voisin, « J’avais dit depuis que le Cameroun avait le remède du coronavirus. Merci seigneur pour ce miracle. Nous au moins on est sauve », affirme-t-il.

D’après celui qui déclare que les produits de monseigneur Kleda étaient embouteillés et commercialisés partout en Europe, des conteneurs prenaient depuis des semaines le chemin des Etat Unis, il était temps que l’on autorise la commercialisation de ces produits au Cameroun. «J’espère seulement que ce sera à la porte de tout le monde», souhaite ce dernier.

Herve villard Njiele

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