Cameroun : Comment Eto’o a propulsé le football dans une nouvelle ère

Samuel Eto'o

Depuis son arrivée à la tête de la FECAFOOT, Samuel Eto’o a lancé une véritable révolution dans le football camerounais. L’ancien attaquant star des Lions Indomptables ne fait pas dans la demi-mesure. En à peine deux ans, il a bouleversé le paysage footballistique national, insufflant une nouvelle dynamique qui fait déjà des merveilles. Plongée dans les coulisses de cette transformation spectaculaire qui redonne ses lettres de noblesse au football camerounais.

Un coup de boost financier sans précédent

La première chose qui frappe, c’est l’augmentation substantielle des moyens financiers injectés dans le football local. Tenez-vous bien, les chiffres donnent le tournis !

« C’est du jamais vu« , s’exclame un fan des lions indomptables. « Les subventions aux clubs d’Elite One sont passées de 11 à 48 millions de FCFA. C’est une augmentation de plus de 300% !« 

Et ce n’est pas tout. Les primes pour le champion de première division ont bondi de 20 à 50 millions de FCFA. Même la Coupe du Cameroun a vu sa dotation plus que doubler, passant de 10 à 25 millions.

Mais le plus révolutionnaire, c’est peut-être l’instauration d’un salaire minimum pour les joueurs. Là où il n’y avait rien avant, les footballeurs touchent désormais entre 100 000 et 200 000 FCFA par mois. Un changement qui pourrait bien stopper l’hémorragie des talents vers l’étranger.

L’innovation au cœur de la stratégie

Samuel Eto’o ne s’est pas contenté d’injecter de l’argent. Il a aussi apporté son lot d’innovations qui donnent un nouveau souffle au football camerounais.

« C’est comme si on était passé du Moyen Âge à la Renaissance en un claquement de doigts », s’enthousiasme Marie Ndjock, supportrice de longue date des Lions Indomptables. « On a maintenant un vrai trophée pour le champion, un Ballon d’Or camerounais… Ça donne envie aux joueurs de se surpasser ! »

L’ancien attaquant du Barça a également relancé des compétitions qui avaient disparu des radars, comme le championnat des jeunes ou le Futsal. Une façon de redynamiser le football à tous les niveaux.

Des infrastructures pour l’avenir

Mais la véritable révolution, c’est peut-être du côté des infrastructures qu’elle se joue. Là où ses prédécesseurs se contentaient de belles promesses, Samuel Eto’o a lancé un vaste chantier de construction et de rénovation.

« C’est du concret« , se réjouit un cadre du Ministère des Sports. « Le stade de Bamenda, le centre technique de la FECAFOOT, l’hôtel des Lions Indomptables… Ce ne sont pas des projets en l’air, les travaux sont en cours ! »

Ces nouvelles infrastructures pourraient bien changer la donne pour le football camerounais, offrant enfin aux joueurs et aux équipes des conditions d’entraînement dignes de ce nom.

Une gestion professionnelle qui fait ses preuves

L’une des grandes forces de Samuel Eto’o, c’est d’avoir su s’entourer et professionnaliser la gestion de la FECAFOOT. Exit les bénévoles et les stagiaires, place à des contrats en bonne et due forme.

En donnant un statut professionnel aux employés de la fédération, Eto’o a créé un sentiment d’appartenance et de responsabilité. C’est toute la culture de l’institution qui change.

Ce professionnalisme se ressent aussi dans la gestion des équipes nationales. Les primes pour la Coupe du Monde ont été revues à la hausse, passant de 45 à 60 millions de FCFA. De quoi motiver les troupes pour les prochaines échéances !

Un bilan qui fait déjà des envieux

Après à peine deux ans à la tête de la FECAFOOT, le bilan de Samuel Eto’o est déjà impressionnant. Les changements sont visibles, concrets, et commencent à porter leurs fruits.

« C’est un modèle pour toute l’Afrique », s’enthousiasme Didier Drogba, ancienne gloire du football ivoirien. « Ce que Samuel a réussi à faire en si peu de temps, c’est tout simplement remarquable. Il montre la voie à suivre pour développer le football sur le continent.« 

Bien sûr, tout n’est pas parfait. Des défis restent à relever, notamment en termes de formation des jeunes et de lutte contre la corruption. Mais la dynamique est lancée, et elle semble irréversible.

Par Ephraïm Kotto Domche pour 237online.com

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