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Cameroun – Bétarré-Oya: L’électricité de retour

Les services techniques de Aes-Sonel ont réussi à remplacer le transformateur endommagé.
La situation est revenue à la normale dans la cité aurifère de Bétaré-Oya. La lumière a été rétablie dans le quartier administratif le 1er mars 2014.[pagebreak] Les responsables de Aes-Sonel ont réussi à remplacer le transformateur qui a cramé le 21 février 2014. Une manifestation avait été évitée de justesse, à la suite de cette situation qui a plongé ce quartier dans le noir pendant une semaine. Devant la colère des populations surexcitées, le sous-préfet, Simon Etsil, a scellé les bureaux locaux de Bétaré Oya, le 26 février 2014. Et le lendemain, il est revenu enlever les scellés. Pendant ce temps, les responsables de Aes-Sonel s’activaient à trouver un autre transformateur.
«C’était un problème de communication entre le sous-préfet et Aes-Sonel. On a été informé le 23 février que l’un de nos deux transformateurs de Bétaré-Oya est tombé en panne. On a envoyé une équipe technique sur le terrain pour l’isoler. L’équipe est revenue à Bertoua pour chercher un transformateur de 100 kva dans les magasins. II y en avait pas sur place. Et c’est Douala qui nous a fourni un transformateur de 160 kva pour résoudre ce problème», explique John Sanyi, sous-directeur régional de Aes-Sonel.

Heureux du happy end. Les équipes techniques sont descendues sur le terrain le 28 février et la réparation a été bouclée le 1 er mars. Bétaré-Oya est alimentée par une centrale thermique isolée qui offre, selon John Sanyi, un service plus régulier à sa clientèle, par rapport aux autres villes de l’Est. Et Saidou Moundé, chef de centre Aes-¬Sonel de Garoua-Boulai et de Bétaré décrie l’incivisme des clients de Bétaré-Oya (314 clients), qui paient difficilement leurs factures.

«Quand on coupe des clients indélicats, ils remettent par eux-mêmes leurs compteurs en place le lendemain», se plaint Saidou. Enfin, cette centrale tournerait à perte, aux dires des responsables de Aes Sonel: elle est alimentée par 1600 litres de carburant par jour, soit 24 millions de francs le mois, pour une facturation mensuelle de 4 millions et un recouvrement mensuel de 3 millions de francs. «Le gap est important», s’indigne-t-on à Aes-Sonel.

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