Le baccalauréat général 2025 mobilise plus de 144 000 candidats en lice au Cameroun selon l’Office du baccalauréat (OBC). Cette session exceptionnelle démarre ce jour avec « les épreuves écrites de la session 2025 pour les séries A, ABI, C, D, E et TI ». L’institution enregistre précisément 144 384 candidats répartis dans 384 sous-centres d’examens à travers le territoire national. Cette mobilisation record illustre l’engagement massif de la jeunesse camerounaise vers l’excellence académique.
Ces chiffres révèlent une participation historique aux examens officiels du secondaire.
OBC organise 384 sous-centres examens territoire
L’Office du baccalauréat du Cameroun déploie une logistique impressionnante pour cette session 2025. La répartition géographique révèle des « bassins les plus importants avec 48 737 candidats enregistrés » dans le Centre, suivi du « Littoral (34 148) et de l’Ouest (19 275) ».
Cette organisation territoriale optimise l’accès aux examens pour tous les candidats camerounais. Le Sud-Ouest totalise « 4110 candidats » tandis que les autres régions contribuent significivement à cette mobilisation nationale.
L’OBC coordonne également « 183 sous-centres à capacité correspondant » pour garantir des conditions optimales d’examen. Cette infrastructure exceptionnelle témoigne de l’engagement des autorités éducatives camerounaises.
La session 2025 bénéficie d’une attention particulière avec « un des plus mauvais résultats du baccalauréat de l’enseignement secondaire général depuis 2020 au Cameroun évalué à 37,26% ». Cette statistique motive les efforts de redressement académique.
Session 2025 vise redressement taux réussite national
Cette session revêt une importance cruciale après les performances mitigées récentes. L’OBC met l’accent sur « certaines séries connaîtront des soucis » pour identifier les défis spécifiques par filière.
Les autorités ciblent particulièrement « les séries littéraires C qui paraissent inédits depuis plusieurs années ». Cette attention spécialisée vise à améliorer les résultats dans toutes les filières d’enseignement.
L’examen attire « une attention spéciale, après une session 2024 particulièrement agitée » selon les observateurs éducatifs. Cette vigilance renforcée garantit la crédibilité des épreuves nationales.
Les candidats bénéficient d’un encadrement optimal pour « arracher le sésame » du baccalauréat. Cette expression populaire camerounaise illustre l’enjeu vital de ces examens pour l’avenir des jeunes.
La session 2025 « pourrait être une des sessions les plus importantes des dernières années » selon les experts pédagogiques. Elle déterminera l’orientation des candidats vers l’enseignement supérieur dans un contexte économique exigeant.
L’engagement massif de 144 000 jeunes témoigne de la soif d’éducation au Cameroun malgré les défis socio-économiques actuels.
Cette mobilisation record garantira-t-elle un meilleur taux de réussite en 2025 ?