Dans une interview explosive accordée à Carré et relayée par 237online.com, André Onana, le gardien star de Manchester United, a enfin rompu le silence sur sa relation tendue avec Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football. “Honnêtement, il y a beaucoup de choses qui se sont passées. Le problème avec moi, c’est que je ne parle pas. Et quand tu ne parles pas, on parle à ta place. Il y a eu beaucoup de manipulation”, a déclaré le portier des Lions Indomptables, laissant entendre qu’il aurait été victime de désinformation.
Un patriotisme indéfectible malgré les tensions
Malgré ces révélations troublantes, Onana a tenu à réaffirmer son engagement total envers son pays. “La chose la plus importante, c’est notre pays. Nous sommes prêts à tout pour lui, à donner nos vies, parce que le Cameroun nous a tout donné”, a-t-il souligné avec émotion. Une déclaration qui prend un relief particulier quand on sait que certains médias l’avaient accusé de manquer d’attachement à la sélection nationale.
Cette profession de foi patriotique s’accompagne d’une réponse cinglante aux critiques concernant son palmarès vierge avec les Lions. “Je n’ai rien gagné avec les Lions ? Si, j’ai gagné ! Arborer le maillot de l’équipe nationale de mon pays, c’est une victoire. Mon rêve était de porter ce maillot. À partir de ce moment-là, c’est une victoire exceptionnelle”, a-t-il affirmé avec conviction.
Un diagnostic lucide sur les défis actuels des Lions Indomptables
Au-delà de ces tensions personnelles, le gardien de Manchester United a livré une analyse sans concession de la situation actuelle de l’équipe nationale. “On a perdu des leaders. On a perdu des gens qui mettaient de l’ambiance. Je pense qu’on est aussi en train de perdre notre identité, car il y a beaucoup de mélanges aujourd’hui”, a-t-il diagnostiqué, regrettant notamment l’absence de joueurs charismatiques comme Oyongo Bitolo.
Malgré ces constats inquiétants, Onana reste optimiste pour l’avenir : “Le Cameroun est l’un des favoris. Il faut qu’on assume ce statut de leader. Nous sommes une très belle nation. Nos aînés ont fait de belles choses dans le passé. Il faut qu’on essaye de suivre leurs pas.”
Ces déclarations interviennent à un moment crucial pour les Lions Indomptables, alors que les qualifications pour la Coupe du Monde et la prochaine CAN se profilent à l’horizon, et que les relations entre certains cadres de l’équipe et la Fédération restent tendues.
