Dans un contexte politique effervescent, le paysage électoral camerounais se dessine progressivement à l’approche de la présidentielle 2025. Une analyse révèle les ambitions et stratégies des principaux candidats qui aspirent à diriger le pays.
La garde présidentielle : entre continuité et renouveau
Paul Biya, figure emblématique de la politique camerounaise, a subtilement confirmé ses intentions lors de son discours du Nouvel An. « Nous continuerons, ensemble, notre marche déterminée vers le progrès », a-t-il déclaré, comme le rapporte 237online.com Cette annonce s’accompagne de l’émergence de nouvelles figures, dont Cabral Libii du PCRN, qui, malgré les récentes controverses administratives, maintient fermement sa position dans la course.
Maurice Kamto, soutenu par l’APC, cristallise l’attention des observateurs politiques. La validation de sa candidature suscite des débats passionnés au sein de la classe politique. Joshua Osih du SDF, fort de son expérience de 2018, se positionne également comme un challenger sérieux, tandis qu’Akere Muna d’Univers apporte une dimension juridique à la compétition.
Les outsiders en quête de légitimité
La course présidentielle voit également émerger des candidats moins conventionnels. Christian Ntimbane Bomo, avocat international, propose une approche civile du pouvoir, tandis que Serge Espoir Matomba du PURS milite activement pour une opposition unifiée. Ces candidatures diversifiées témoignent d’une vitalité démocratique croissante, même si certains, comme Jean Blaise Lucky Gwet du MPCC, devront surmonter d’importants défis de légitimité.