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Cameroun : 200 000 candidats probatoire général débutent dans le chaos

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Plus de 200 000 candidats camerounais ont entamé hier lundi 9 juin les épreuves du probatoire général dans des conditions d’organisation précaires. Cette première journée d’examens a révélé des dysfonctionnements majeurs qui compromettent la sérénité de cette session 2025. Les témoignages affluent sur les retards, la désorganisation et l’improvisation chronique qui caractérisent le démarrage de ces épreuves cruciales.

Cette session record expose brutalement les carences structurelles du système éducatif camerounais face à l’explosion démographique estudiantine.

Première journée probatoire : fiasco organisationnel généralisé

Les 204 445 candidats concentrés à Yaoundé ont vécu un véritable cauchemar logistique hier. Embouteillages monstres, retards en cascade et stress généralisé ont marqué cette première journée. Cette centralisation excessive révèle l’incapacité des autorités à anticiper les flux de candidats.

La disproportion flagrante entre les 186 256 candidats de l’enseignement général et les misérables 9 813 du STT témoigne de l’échec des politiques d’orientation. Cette négligence des filières techniques hypothèque gravement l’avenir économique du pays.

Témoignages accablants du terrain hier matin

Moïse Mvogo, présent dimanche au lycée d’Emana, avait pressenti les problèmes : « Le candidat ignore quelques aspects préparatoires à régler. Je suis venu me rassurer ». Sa prévoyance s’est avérée salvatrice face au chaos constaté hier.

Les premiers retours font état de listes d’affectation fantaisistes, de salles bondées et de surveillants dépassés. Nombreux sont les candidats qui ont erré de centre en centre avant de trouver leur salle d’examen. Cette improvisation administrative confine au sabotage institutionnel.

Après cette première journée chaotique, les candidats redoutent la suite des opérations. Comment les autorités comptent-elles redresser la barre pour les prochaines épreuves ? L’avenir de 200 000 jeunes Camerounais mérite-t-il une telle négligence ?

Les responsables éducatifs assumeront-ils enfin leurs défaillances chroniques ou laisseront-ils pourrir la situation ?

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