Burkina Faso : Ibrahim Traoré affirme contrôler la situation au Burkina Faso

capitaine Ibrahim Traoré

Le dirigeant autoproclamé du Burkina Faso Ibrahim Traoré a déclaré dimanche que ses militaires contrôlaient la situation au pays et que la vie reprenait son cours normal. C’est ce qu’on apprend d’un communiqué lu par les putschistes à la télévision nationale, rapporte l’Agence France-Presse.

« Les choses sont en train de rentrer progressivement dans l’ordre, nous vous invitons donc à vaquer librement à vos occupations et à vous départir de tout acte de violence et de vandalisme […] notamment ceux qui pourraient être perpétrés contre l’ambassade de la France ou la base militaire française », est-il indiqué dans le communiqué.

Plus tôt ce dimanche, un important groupe de jeunes, qui soutiennent les putschistes, a protesté devant l’ambassade de France à Ouagadougou, en essayant d’incendier le bâtiment et de pénétrer à l’intérieur de la mission française. Les partisans de Traoré ont également érigé dimanche les barricades sur les principales routes de la capitale du pays, en inspectant les voitures.

Samedi, le président du pays Paul-Henri Sandaogo Damiba, dont le renversement avait été proclamé par les putschistes, a appelé « à revenir à la raison pour éviter une guerre fratricide dont le Burkina Faso n’a pas besoin ». M. Damiba a insisté que les putschistes diffusaient des fausses informations afin de manipuler la population et a démenti les informations selon lesquelles il serait caché sur une base française dans une banlieue d’Ouagadougou, comme l’affirmaient les putchistes.

Un groupe de militaires a organisé un coup d’État au Burkina Faso le 30 septembre, s’emparant du pouvoir et évinçant Damiba de la présidence. Traoré est devenu le nouveau dirigeant du Burkina Faso. Il a dirigé la structure gouvernementale du pays, le Mouvement patriotique pour la préservation et la reconstruction. Les militaires, qui ont pris le pouvoir, ont annoncé la dissolution du gouvernement du pays, la suspension de la Constitution et de toute activité politique. Sur leurs ordres, les frontières du Burkina Faso ont été fermées pour une durée indéterminée, et un couvre-feu a été instauré dans tout le pays.

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