Très tôt ce matin à la Cathédrale Notre Dame de victoire, les prêtres et leurs zouaves ont reçu la visite des ‘’fidèles’’ d’un tout autre genre, en tout cas des visiteurs pas très catholique.
Non seulement ses derniers sont arrivés presqu’à la fin de l’office de 6h, mais ils portaient sur eux des armes à feu. Alors qu’on s’attendait à ce qu’ils se repentent d’un si long retard, ils se sont plutôt précipité sur la quête qu’ils ont emporté, après avoir tenu en respect le curé et les fidèle.
Mais au-delà de ce fait pour le moins déplorable, la question de savoir si Dieu ou tout au moins son esprit est encore dans nos églises. Si oui comment expliquer les scandales à répétition qui y ont cours ses dernières décennies. Il s’agit d’un énième scandale qui accable ainsi les mouvements confessionnels en général et l’église catholique en particulier. Les camerounais ont encore en mémoire les frasques de certains prélats empêtrés dans les histoires compliquées d’homos*e*xualité, de détournement de fond ou de malversation financière. On ne parlera pas des bonbon pasteurs dont certains sont aujourd’hui en exil.
Tout ce rappel pour dire que l’église semble avoir vendu son âme au diable, et que ce n’est pas le fait du hasard qu’elle soit visitée de temps à temps par ses émissaires et agents que sont les criminels et les bandits. On a encore en mémoire l’assassinat mué en noyade de Mgr Balla. Jadis, ce qui se passe aujourd’hui dans les églises était presqu’impensable. L’église était le temple de Dieu, le parvis des saints et nul n’osait s’y aventurier sans confession. Les hommes de Dieu quant à eux suscitaient la crainte et jouissaient d’une estime sans nul autre pareil.
