Le gouvernement allemand n’examine pas la question d’une éventuelle rupture des liens entre Moscou et l’Alliance de l’Atlantique nord, notamment la résiliation de l’Acte fondateur Otan-Russie. C’est ce qu’a déclaré lundi le porte-parole du cabinet allemand Steffen Hebestreit.
« Pour le moment, le gouvernement allemand n’a pas de tels projets », a-t-il déclaré.
Plus tôt, le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, avait affirmé que l’Otan estimait que la Russie « avait violé plus d’une fois » l’Acte fondateur Otan-Russie et que l’accord ne fonctionnait plus. Selon lui, « l’Acte fondateur Otan-Russie est basé sur des principes clés qui sont le respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de tous les pays, y compris l’Ukraine ». « Et il a été violé non pas une fois, mais deux fois, il était constamment violé depuis 2014 », a déclaré M. Stoltenberg.
À son tour, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a noté que la Russie avait des raisons de croire que l’Otan avait entendu les préoccupations de Moscou sur les questions de sécurité. M. Lavrov a également exprimé l’espoir que l’Occident encouragerait Kiev à adopter une position constructive.
Le 24 février, le président russe Vladimir Poutine a annoncé une opération militaire spéciale en Ukraine en réponse à un appel à l’aide des dirigeants des républiques du Donbass. Il a souligné que les plans de Moscou n’incluaient pas l’occupation des territoires ukrainiens; l’objectif était la démilitarisation et la dénationalisation du pays. Selon le ministère de la Défense, les militaires russes ne frappent pas les villes, mais mettent seulement hors d’usage les infrastructures militaires.
