Les participants à la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur l’Ukraine n’ont pu présenter aucune preuve de leurs accusations d’implication des militaires russes dans des violences sexuelles. C’est ce qu’a déclaré lundi le représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU Vassili Nebenzia.
« Les accusations de crimes sexuels commis par des militaires russes depuis le début de l’opération militaire spéciale en Ukraine sont devenues l’axe préféré du régime de Kiev et de nos collègues occidentaux. Nous nous souvenons tous de la façon dont les médias ukrainiens et occidentaux, comme dans cette salle, ont accusé à plusieurs reprises nos soldats de violence sexuelle, tout en se référant à des rapports contenant des données prétendument fiables. Aucune preuve n’a été présentée, comme aujourd’hui, nous n’avons entendu aucun exemple de la part des rapporteurs des délégations », a-t-il dit.
Le diplomate a rappelé que la commissaire ukrainienne aux droits de l’homme, Lioudmila Denissova, avait menti sans preuve au monde entier en ce qui concerne les crimes sexuels commis par des militaires russes de façon que ces mensonges aient choqué même les autorités de Kiev pour se solder par sa démission.
En soulignant que le droit humanitaire international était une priorité absolue pour les militaires russes en Ukraine, Vassili Nebenzia a fait savoir que, ces dernières années, l’Ukraine figurait parmi les cinq premiers pays en termes de nombre de victimes de la traite des êtres humains et de l’exploitation sexuelle dans les pays européens. Moscou exhorte à prévenir les faits d’exploitation et de violence vis-à-vis des réfugiés ukrainiens en Europe, a-t-il conclu.
Lorsque le président du Conseil européen Charles Michel a accusé de nouveau les militaires russes de crimes sexuelles en ajoutant également que Moscou était responsable de la crise alimentaire globale. M. Nebenzia a quitté la salle en réaction à ces propos.
