Cameroun-Oit: Une relation vieille de 57 ans

Le Cameroun a plusieurs fois été au sommet de cette organisation dont il est membre depuis 1960.
49. c’est le nombre de convention déjà ratifiées par le Cameroun depuis son adhésion à l’organisation internationale du travail en 1960. 44 d’entre elles sont à jour et cinq ont été dénoncées. A l’heure actuelle, plusieurs autres conventions importantes sont en cours de ratification à l’instar de la C144 sur les consultations tripartites relatives aux normes internationales du travail et la C155 sur la sécurité et la santé des travailleurs dont les décrets de ratification ont été signés par le président de la République le 16 décembre 2015. De plus, le Cameroun a amorcé le processus de ratification de la C142 sur la mise en valeur des ressources humaines et de la C102 sur la sécurité sociale (norme minimum) afin d’étendre la couverture sociale au plus grand nombre. En plus d’avoir ratifié toutes ces conventions, notre pays a occupé de nombreux postes de responsabilités au sein de ladite organisation. C’est ainsi qu’il a été membre adjoint du Conseil d’administration du Bit de 1975 à 1978, ensuite  membre titulaire en juin 1978 et élu à la présidence du Conseil d’administration en juillet 1979. Paul Dontsop, alors ministre du Travail cette année-là, a présidé cette instance pour le compte du Cameroun. En juin 2011, c’était au tour de Robert Nkili,  ancien ministre du Travail et de la Sécurité sociale de présider, au nom du Cameroun, la 100ème session de la Conférence internationale du travail. Cette dernière a abouti à la signature de la première norme adoptée dans le secteur informel. Il s’agit de la convention n°189 sur les travailleuses et les travailleurs domestiques qui sont actuellement en cours de ratification. Plus récemment, au cours de la 102ème session de la Conférence internationale du Travail, le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona a été choisi comme représentant des gouvernements des 185 Etats membres de l’Oit pour le lancement de l’initiative Vct@Work. Ladite initiative vise à faire le dépistage volontaire et confidentiel de près de cinq millions de travailleurs dans le monde en vue de les aider à bénéficier d’une prise en charge gratuite et réduire ainsi le taux de prévalence. C’était donc pour consolider et concrétiser sa collaboration de longues dates avec l’Etat du Cameroun, que l’Oit a autorisé  l’implantation dans notre capitale de son Bureau sous-régional pour l’Afrique centrale au quartier Ngoa Ekellé. C’est cette instance qui est devenue l’équipe d’appui technique au travail décent, et du Centre régional africain d’administration du travail (Cradat). Actuellement le Cameroun participe de manière très active à Alger aux travaux du Comité technique spécialisé sur le développement social, le travail et l’emploi de l’Union africaine.

Vanessa Bassale

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