Cameroun: Le volet social du projet Lom Pangar mis en route

Un atelier de lancement du plan de développement local (PDL) et de la restauration du niveau de vie (RNV) s’est déroulé le jeudi 04 février 2016 à Bertoua.
Deux programmes du Plan de gestion environnemental et social (PGES) du Projet hydroélectrique de Lom Pangar (PHLP) constituent des piliers du projet hydroélectrique Lom Pangar, dans la région de l’Est. Le premier est lié à l’aspect social et le second est relatif à la construction des infrastructures. Ils ont été mis en œuvre le vendredi 05 février 2016 par la société de développement néerlandaise (SNV) avec laquelle Electricity developement corporation (EDC) a signé des contrats de services pour la maitrise d’œuvre paraphés le 20 octobre 2015 à Yaoundé. Dans le détail, l’on apprend que « 2,607 milliards de FCFA sont disponibles pour leur réalisation, soit 1.609.875.000 FCFA fournis par la Banque mondiale pour le PDL alors que l’Agence française de développement (AFD) met sur la table 997.025.877 FCFA pour la RNV ». S’exprimant au cours de la cérémonie de lancement officiel de Bertoua au nom du directeur général d’EDC, Alphonse Emadak, le sous-directeur de l’environnement et de la communication, a indiqué qu’« il s’agit pour SNV d’accompagner EDC dans la mise en œuvre de certaines actions socioéconomiques prévues dans le PGES et le Plan d’Indemnisation et de Réinstallation (PIR), notamment en termes d’assistance des populations et des communautés riveraines affectées par le Projet Hydroélectrique de Lom Pangar, en vue de restaurer et améliorer leurs niveaux de vie ». De manière plus spécifique, au terme de l’exécution de ces contrats dont la durée est de 36 mois, il s’agit de « structurer les organisations paysannes dans tous les secteurs de la pêche, de l’agriculture, de l’élevage, de l’orpaillage, bref, des activités génératrices de revenus (AGR) ; contribuer à l’amélioration de la gestion des terres, notamment dans la zone d’impact du projet ; renforcer les capacités techniques, institutionnelles, matérielles et infrastructurelles des acteurs ; développer des activités novatrices et contribuer à la mise en place et à la structuration des filières de commercialisation des produits agricoles, halieutiques et
pastoraux ; améliorer les services de base en santé et accès à l’eau potable. » Des termes de référence que Mme Phomolo Maphosa, la Country director de SNV pour le Cameroun, promet de « respecter à la lettre, notre organisation ayant pour but d’accompagner les populations dans l’amélioration de leurs conditions de vie ». Grégoire Mvongo, le gouverneur de la région de l’Est qui présidait cette cérémonie solennelle, indique que « le but ultime du PHLP est l’amélioration des conditions de vie des populations affectées par le projet qui passe par la mise en œuvre du PGES et des instruments associés tels que le PDL, la RNV et le PIR, dont la finalité est de minimiser les impacts négatifs relatifs à la construction et à l’exploitation du barrage ».

Bernard Bangda

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