Cameroun – Rumeur: La vraie fausse mort de Garga Haman Adji – Le président de l’ADD, membre de la Conac, est malade en France :: Cameroon

Cet ancien ministre et membre de la Commission nationale anti-corruption (Conac) a été annoncé pour mort vendredi dernier. Ce alors qu’il se trouve en soins intensifs en France.[pagebreak]C’est un confrère qui s’est fait l’écho de l’annonce de la mort de Garga Haman Adji dans sa publication du vendredi 21 mars 2014. Et dans de nombreuses chaînes de télévisions, cette « mauvaise nouvelle » a été reprise lors de la revue quotidienne de la presse nationale. Pourtant sur les réseaux sociaux, des proches du président de l’Alliance pour la démocratie et le développement (Add) démentent formellement cette information. La confusion s’installe alors.
D’aucuns pensent que le chasseur des baleines est bel et bien décédé, et que les proches ne voudraient divulguer la nouvelle qu’après avoir mis de l’ordre dans ses affaires. Faux ! rétorque sa fille Haouwa-Adji Garga Abdouramani bien connue dans le monde de la communication. « Bonjour, M. Garga est bien vivant, et mes téléphones sont ouverts. Je suis d’ailleurs transformée en standardiste depuis hier, grâce à la belle action de tous ces  »confrères » qui font que j’ai profondément honte d’être journaliste aujourd’hui », ironise-t-elle dans un mail posté sur les réseaux sociaux. Elle ajoute d’ailleurs : « Pour ceux que ça intéresse autrement que comme un article qui va faire vendre ou générer de l’audience, M. Garga est malade – ce qui est son  »droit », comme il l’est pour tout citoyen ordinaire – mais il va nettement mieux ces derniers jours».

Jusque là, les plus sceptiques continuent de répandre la nouvelle. Ce d’autant plus que ceux qui tentent de le joindre au téléphone, sont accueillis par un message préenregistré. « Rappelez-moi s’il vous plait, ou bien je vous rappellerai. Merci à bientôt », répond la voix de Garga Haman Adji. Mais à sa résidence du quartier Essos à Yaoundé ce vendredi 21 mars peu après 14 heures, rien n’augure d’un malheur qui aurait frappé la famille. Le grand portail de couleur rouge reste fermé. Pourtant, dans les mentalités africaines, les portes sont grandement ouvertes en cas de malheur ou de bonheur. Ceci permet aux proches de venir se joindre à la fête ou d’apporter leur réconfort selon les cas. En pressant sur la sonnerie, l’on est aussitôt rejoint par un homme d’âge mûr, à la silhouette imposante. Son allure vestimentaire laisse croire qu’il est le cuisinier de la maison. « Il n’y a rien. Les gens racontent des histoires», répond-il au reporter du Messager avant de refermer le portail pour vaquer à ses occupations. En lorgnant dans la barrière, l’on se rend compte que trois véhicules sont stationnés. Le balcon principal bien que orné par quelques feuilles mortes séchées, ne donnent pas l’impression d’être à l’abandon. Au niveau de la Conac, la divulgation d’un tel «mensonge» est condamnée avec la dernière énergie. « Le ministre Garga Haman Adji a été évacué en France pour des soins, aux frais de l’Etat du Cameroun du fait de son statut. Les services consulaires nous rendent compte de la situation à la minute près. Ce que nous savons, c’est qu’il est encore vivant. Je suis surpris de constater que les Camerounais se comportent comme s’ils étaient heureux d’apprendre qu’il est mort. Finalement qui est important pour vous ?» Interroge un haut responsable de la Conac joint au téléphone par Le Messager. Dieu merci, Garga Haman Adji est donc vivant.

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