Cameroun – Vice-présidence de la république: Ces probables candidats qui frappent déjà à la porte :: Cameroon

La session parlementaire du mois de mars, comme d’ailleurs chaque année, drainera de nombreux questionnements alors même que le budget voté au mois de novembre 2013 n’a pas encore connu un début d’exécution réelle.[pagebreak]Alors question: qui sera président de l’Assemblée nationale ou président du Sénat? Il se greffe à cette double interrogation, une rumeur lancinante sur l’imminence d’une réforme constitutionnelle pour instituer un poste de vice-président de la République, pour dit-on, fluidifier l’alternance au sommet de l’Etat. Pour certains commentateurs, en créant le poste de vice-président, on remettrait en cause, une formule constitutionnelle qui a fait ses preuves ailleurs pour ne pas dire au Gabon, après Omar Bongo Ondimba, de regretté mémoire.
Pour eux, le champ constitutionnel est comme une exploitation agricole dont il faut remuer la terre plusieurs fois, pour que la semence soit bonne et porte de meilleurs fruits. On n’oublie pas que pendant la période fédérale, notre Loi fondamentale avait prévu un poste de vice-président de la République qui était confié aux ressortissants de l’Etat fédéré du Cameroun occidental a l’instar de John Ngu Foncha.

Aujourd’hui, le Cameroun est doté d’un Etat unitaire décentralisé avec 10 régions. Pour certains analystes, il se pose objectivement le problème de savoir de quelle région émanerait ou serait désigné un vice-président de la République puisqu’il s’agit de recréer psychologiquement 2 Etats fédérés, un francophone et l’autre anglophone, dont les représentants alterneraient à la tête de l’Etat.

Il ne s’agit pas non plus, estiment d’autres analystes, de reconfigurer un conflit minorité-majorité dans la mesure où il est aujourd’hui difficile de dire qui est minoritaire et qui est majoritaire, au regard des chiffres du dernier recensement général de la population.

Il ne s’agirait pas non plus de réorganiser l’axe Nord-Sud qui alterne au pouvoir à travers les présidents Ahmadou Ahidjo et Paul Biya. L’ensemble de ces questionnements est d’autant plus important qu’on fait souvent abstraction de la valeur intrinsèque des individus, quand il s’agit de confier des responsabilités publiques à l’un de nos compatriotes. Dans cette optique, à quoi s’occuperait un vice-président de la République, compétent face à un Pm compétent qui doit coordonner l’action gouvernementale et un Sg/Pr omniprésent, vice-roi comme à l’époque de Jean-Marie Atangana Mebara?

Va-t-on vers une réorganisation profonde du gouvernement pour en faire une arme de développement ou veut-on redistribuer les rôles honorifiques à nos différentes régions? Ce questionnement est d’autant plus important que la perception que l’on se fait d’un vice-président n’aurait aucun rapport avec le bien-être des Camerounais.

Parmi les noms qui circulent néanmoins, on retrouve ceux de Marcel Niat Njifenji (il serait question de ne pas faire perdre le poste de 2ème personnalité de la République à la région de l’Ouest qui occupe aujourd’hui la présidence du Sénat), Cavaye Yeguié Djibril (il trouverait en ce poste tous les honneurs perdus au perchoir de l’Assemblée nationale au cas où il n’est pas reconduit), Mme Dorothy Djeuma (elle répond non seulement à l’aspect genre, mais résout le problème de la question anglophone), Peter Mafany Musonguè (Après son échec à la présidence du Sénat, il pourrait bien se rattraper.

Il est réputé être un haut commis de (‘Etat compétent), Hamadjoda Adjoudji (candidat idéal de la région de l’Adamaoua), René Ze Nguélé (candidat de la région de l’Est), Paul Atanga Nji, Abouem à Tchoyi, Michel Meva’a m’Eboutou, Simon Achidi Achu, Géneviève Tjoues (elle se sentirait déjà à l’étroit avec sa couronne de vice-présidente du Sénat).

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