Mise à prix de la tête d’Abubakar Shekau: 7 millions de dollars (3,5 milliards de FCFA)

Le sulfureux leader de Boko Haram est désormais placé entre mille feux. Sa tête vient d’être mise à prix par les Etats‐Unis d’Amérique. C’est l’une des annonces proprement déterminantes faites par S.E. Michael S. Hoza dans un communiqué parvenu à notre rédaction le 06 février 2015.
[i] » Washington ne ménage pas ses deniers dès lors qu’il s’agit de lutter contre le terrorisme « .[/i] Michael S. Hoza, l’ambassadeur des Etats‐Unis au Cameroun est sans détour. Il vient d’annoncer que son pays offre 07 millions de dollars américains (3,5 milliards de francs CFA) pour toute action pouvant favoriser la capture d’Abubakar Shekau. Le diplomate américain justifie la mise à prix de la tête de l’actuel leader de la secte djihadiste nigériane Boko Haram : cette organisation est devenue synonyme de terrorisme planétaire et d’islamisme fanatisé et barbare. A en croire Michael S. Hoza, ce que prouvent les informations glanées auprès des autorités publiques, religieuses, civiles, militaires, intellectuelles et culturelles camerounaises (toutes confessions confondues) est clair : il est possible d’arrêter les exactions perpétrées par le Boko Haram. « En dehors des manifestations de la violence physique, a dit l’ambassadeur américain, les djihadistes nigérians encouragent aussi la violence morale ». Ils demandent aux peuples de renoncer à leur identité ; Or, en se portant garant des « vérités reigieuses contre des innocents, Boko Haram exige ouvertement l’intolérance à travers son Islam frelaté. Cela n’est pas pardonnable» Aussi importe‐t‐il, selon lui de s’attarder sur l’implication de tous. Un appel qui résonne comme un signal de rapprochement entre tous les africains.
Détermination et obstination Dans les propos de Michael S.Hoza, se lisent obstination et détermination. Le chef de la diplomatie américaine à Yaoundé a indiqué à cet effet que les Etats‐Unis restent impressionnés par la bravoure des forces de défense camerounaises au front. « C’est un état d’esprit fondamentalement tributaire de l’engagement du gouvernement. Nous sommes déterminés à les aider dans ce sens.» Cela passe par une coopération militaire (formation des officiers et logistique) déjà amorcée entre le Cameroun et le pays de l’Oncle Sam. Michael S. Hoza voit en la visite le 10 décembre 2014 du général David M. Rodriguez la preuve de l’obstination d’enfinir avec Boko Haram.

Jean‐René Meva’a Amougou

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