Cameroun: Mouelle Kombi lance le concours des jeunes auteurs 2016

Le ministre des Arts et de la Culture (Minac) a décliné les conditions de participation à cette compétition nationale. C’était hier à Yaoundé.
«Stimuler la créativité chez les jeunes écrivains et les écrivains en herbe ; susciter le goût de l’écriture chez les jeunes ; découvrir le nouveaux talents et leur donner l’opportunité d’être connus du public et des éditeurs ; primer l’excellence dans la création littéraire en décernant des prix aux dix meilleurs participants, publier les œuvres primées dans un recueil collectif en version française et anglaise, densifier la production littéraire nationale, vulgariser et diffuser les œuvres primées ; renforcer la visibilité des actions gouvernementales dans le domaine de la promotion du livre et de la lecture, organiser une cérémonie de remise des prix aux meilleurs candidats». Voilà les objectifs visés et solennellement présentés par le Minac, au cours d’un point de presse, le 17 février. En présence du ministre de la Communication Issa Tchiroma Bakary. D’après le professeur Narcisse Mouelle Kombi, le Concours littéraire national jeunes auditeurs 2016, genre nouvelle, est essentiellement destiné «aux jeunes des deux s*e*xes âgés de 30 ans au plus, au 31 mars 2016 et n’ayant jamais été édités». La date limite de recevabilité des man*uscrits est fixée au 18 mars prochain. Cette activité d’écriture axée sur le thème : «Encrage culturel de l’émergence» s’inscrit dans le prolongement de l’organisation du Salon du livre de Yaoundé, du 02 au 06 juin prochain.
Des œuvres répondant aux conditions rigoureuses. Dans la forme, les nouvelles à soumettre doivent être écrites en français ou en anglais, sur un minimum de cinq pages et un maximum de dix pages au format A4. Il faut par ailleurs soumettre les projets en version papier (en deux exemplaires) ou en version numérique (clé Usb, Cd ou tout autre support électronique), accompagnés d’une fiche d’inscription précisant les noms et prénoms, le pseudo (le cas échéant), l’âge, le titre de la nouvelle, le département et la région d’origine, et les coordonnées téléphoniques du candidat.
Quant au fond, sont attendues : des œuvres n’ayant jamais fait l’objet d’une publication, ne contenant aucune grossièreté, ne suscitant aucune polémique politique ou religieuse, ne remettant pas en cause l’unité nationale, ne faisant pas l’apologie du terrorisme ou du tribalisme, ne développant aucun sujet po*r*nographique et sans fautes d’orthographe et de syntaxe.
A la question pourquoi un concours destiné aux jeunes de cette tranche d’âge, l’ancien conseiller spécial du président de la République répond : «C’est loin d’être un ostracisme littéraire. Car, il existe d’autres formes d’appuis pour les jeunes âgés de plus de 30 ans.» Non sans réitérer qu’il s’agit pour les pouvoirs publics d’inaugurer un cycle de production littéraire au Cameroun, afin de favoriser l’éclosion de nouveaux talents. Il est à rappeler que la nouvelle fait partie du genre de récit assez court en prose (forme ordinaire du discours oral ou écrit, non astreinte aux règles de la versification, de la musicalité et du rythme). Jeunes Camerounais, à vos plumes !

Pierre Amougou

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