Cybercriminalité: Stéphane MULLER et la société Fipcam gagnent un procès en diffamation au Cameroun

Justice insigne

La Société Citoyenne FIPCAM (Fabrique Camerounaise de Parquet) et principalement son Administrateur Général Adjoint, Monsieur Muller Stéphane, ont été victimes depuis 2015 d’une forte campagne de déstabilisation médiatique à des fins sombres et sans fondement objectif, menée par un journaliste camerounais.
Cette campagne a été matérialisée par une série de publications hautement calomnieuses et diffamatoires sur internet, des fois à connotation raciale, avec des insultes et accusations non fondées, portant ainsi  atteinte à l’image de marque de cette entreprise, de ses dirigeants et même de l’ensemble de son personnel.
Après une série de plaintes déposées auprès des instances judiciaires compétentes et avec le soutien des services spécialisés de lutte contre la cybercriminalité, c’est finalement le vendredi 24 février 2017 devant la cour d’appel du Littoral au Cameroun que le verdict est tombé : le tribunal de Première Instance de Douala Ndokoti, statuant publiquement, a déclaré le journaliste en question coupable des faits de diffamation par voie d’organe de presse, publication de fausses nouvelles, coaction et complicité. Pris en violation flagrante des dispositions légales en vigueur du code pénal, de la loi sur la liberté de la communication sociale et de la loi relative à la cyber sécurité et la cyber criminalité, ce journaliste a été condamné à une peine d’emprisonnement de six mois avec sursis pendant trois ans et à payer une amende ferme de FCFA 1 000 000. Il a été condamné aux dépens de la procédure liquidée à la somme de FCFA 1 276 150. Il a été décerné contre ce dernier un mandat d’incarcération et le tribunal a fixé la durée de la contrainte par corps à 12 mois au cas où il y aurait lieu de l’exercer. En plus de cela, il a été condamné à payer à titre de réparation à  la société Fipcam et à Monsieur Muller Stéphane la somme de FCFA 25 000 000 pour l’énorme préjudice subi.
Chose rare et afin que nul n’en ignore, le tribunal a ordonné la publication du jugement ainsi rendu dans deux journaux de renom au niveau national à savoir le journal à capitaux publics « CAMEROON TRIBUNE » et l’un des quotidiens les plus lus dans le pays, « LE JOUR », question de sensibiliser et de dissuader tout contrevenant qui s’engagerait à l’avenir à vouloir ternir sans fondement l’image d’une entreprise ou d’un individu.
C’est l’occasion de rappeler que quelques mois auparavant, le même journaliste avait été sanctionné par le Conseil National de la Communication (CNC) pour ses dérives journalistiques via l’organe de presse en ligne dénommé «  Alwihda Info ». Ils ont écopé d’une suspension d’un mois pour publications d’accusations non fondées, offensantes et insinuantes à l’égard Monsieur Muller Stéphane, Administrateur Général Adjoint de la société FIPCAM, information rendue publique par « CAMEROON TRIBUNE » du 08 décembre 2016.

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