Le Cameroun pourrait s’inspirer de la Tanzanie qui contraint les opérateurs de mobile à libérer 25% de leur capital à la bourse

Dans une étude intitulée « Facilité élargie de crédit 2018-2020 : comment réussir la mise en œuvre ? », le Centre d’analyse et de recherche sur les politiques économiques et sociales (Camercap), think-tank du gouvernement camerounais, s’intéresse au développement de la bourse unique en cours de construction dans la sous-région Cemac.
Selon le Camercap, la dynamisation de la place boursière DSX (Douala stock Exchange) pour la zone Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) pourrait s’inspirer du cas de la Tanzanie. Dans ce pays-là, indique le think-tank, le gouvernement a exigé aux entreprises de téléphonie mobile de libérer 25% de leur capital à la bourse. « Sur cette seule option de base, la DSX compterait au moins une dizaines de valeurs cotées. Et l’on y ajouterait une brochette d’entreprises relevant de la DGE (Direction des grandes entreprises) de la Direction générale des Impôts du Cameroun », suggère Camercap.
Le Centre d’analyse note une faible activité du secteur dans la sous-région. Seul le Cameroun va vers l’intégration boursière avec des actifs importants : trois actions (147,6 milliards de FCFA) et cinq obligations d’un montant de 272,9 milliards de FCFA. Soit un total de 420,585 milliards. L’on note également une faible dynamisation du côté du Gabon.
Au plus tard le 30 juin 2019, la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC) au Gabon et la Bourse de Douala (Cameroun) doivent procéder à leur fusion.
Le siège de la Bourse régionale sera donc transféré de Libreville à Douala. Dans le sens inverse, le siège de la Commission des marchés de la sous-région Cemac sera à Libreville.

Sylvain Andzongo

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