Secteur mobile : 6 millions d’utilisateurs d’internet au Cameroun

Avec plus de 24 millions d’habitants, le pays reste le plus grand marché mobile de la sous-région et même au-delà, avec un taux de pénétration d’internet de 25 % en 2016.
Le taux de pénétration d’internet ne cesse de croître au Cameroun. Le téléphone mobile, mais surtout les Smartphones sont en effet les éléments qui portent cette croissance. Alors que l’ordinateur était le seul appareil auquel on pouvait se connecter au réseau internet, le mobile est venu rendre la tâche plus facile, car on est désormais connecté en un clic.
Depuis le changement de tendance, le taux de pénétration d’internet ne cesse d’augmenter en Afrique et au Cameroun. D’ailleurs, le Cameroun enregistre un taux de croissance de 90 % d’abonnés, contre 80% en Afrique.
Sur une population estimée à 24,37 millions d’habitants, 06 millions de personnes utilisent internet, pour un taux de pénétration de 25 % en 2016. Du coup, le pays se place en dessous de la moyenne africaine qui affiche 34%. C’est donc avec ses 23 millions d’abonnés environ, en fin 2016, que la téléphonie mobile confirme son inflation.
Lors de la conférence de presse de Jumia sur les tendances de l’industrie mobile au Cameroun qui s’est tenue le 14mars dernier, il a été dit que les camerounais sont de plus en plus connectés via le mobile. C’est ainsi qu’environ 3.8 millions de personnes se connectent via un téléphone mobile au Cameroun, soit un peu plus de 16% de la population. Ce qui justifie ainsi la forte croissance du taux de pénétration et d’utilisation du Smartphone.
En Afrique par exemple, le taux d’utilisateurs du téléphone intelligent a été de 28% en fin 2016, pour une prévision d’environ 55 % en 2020. Un pourcentage qui se fera certainement sans une grande portée en zones rurales, parce qu’au Cameroun elles sont un peu abandonnées par les gros opérateurs, a souligné Emmanuel Forson, Dg de Yoomee Cameroun.
Cette étude a été réalisée dans 15 pays où Jumia opère actuellement. Il s’agit notamment de l’Algérie, du Nigeria, du Kenya, de la Tunisie, de l’Egypte, de l’Ethiopie, de la Mozambique, du Ghana, de la Côte-d’Ivoire, du Maroc, du Rwanda, de l’Ouganda, de la Tanzanie, du Sénégal et du Cameroun.
Eux qui représentent plus de 80% du PIB total de l’Afrique. Pour KoneDowogonan, D.G Jumia de Cameroun, l’objectif était « de fournir des informations à nos consommateurs, à la presse, pour qu’on puisse, de plus en plus structurer et organiser ce secteur d’activité ».

Michèle Ebongue

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