Menaces contre l’ambassadeur de France : le Cameroun met en garde les membres de la BAS

Joseph BETI ASSOMO et René Emmanuel SADI

Le gouvernement affirme qu’il y’a bel et bien eu échange entre S.E Paul Biya et l’ambassadeur de France, et s’insurge contre les menaces adressées au diplomate français.

Au moment où les chiffres rendus publics (Plus de 1000 cas et une quarantaine de décès) par le ministre de la Santé publique, Dr Manaouda Malachie, via des Tweets, commencent à donner du tournis, le gouvernement n’accepte aucun semeur de zizanie. Le 16 avril 2020, son excellence Paul Biya a reçu en audience l’ambassadeur de France au Cameroun, son excellence Christophe Guilhou. Juste après cette échange entre les deux intellectuels, le diplomate français a été victime de menaces. Un texte circule jusqu’à ce jour sur les réseaux sociaux. Des individus ont visiblement décidé d’adresser des menaces de morts au représentant du pays d’Emmanuel Macron. Ces derniers dont on ignore les identités demandent au président français de virer Christophe Guilhou. Selon eux, il est complice du gouvernement. Ils affirment que l’ambassadeur de France s’est livré à un montage audiovisuel visant à démontrer à l’opinion publique nationale et internationale, que le Cameroun est bel et bien gouverné par le Chef de l’Etat.

Dans mise au point, en date du 22 avril 2020, au sujet des attaques dirigées contre l’ambassadeur, le gouvernement de la République déclare avoir pris connaissance dudit « texte ». 237online.com en a pris lecture. « Le gouvernement est pour le moins outré de ces comportements irresponsables et irrévérencieux de concitoyens incorrigibles qui se permettent de prendre à partie un ambassadeur d’un pays ami en plein exercice de ses fonctions ».

Quant aux doutes sur le tête-à-tête entre les deux hommes. Les autorités confirment qu’il est réel. « S’agissant de l’audience mise en cause, l’ambassadeur de France au Cameroun a bel et bien été reçu en audience par le président de la République, son excellence Paul Biya, le 16 avril 2020 au Palais de l’Unité », peut-on lire.

Le premier ministre, Joseph Dion Ngute, et son équipe s’insurgent contre ces propos. « Le gouvernement met en garde ces regroupements, du reste des récidivistes, contre tout acte susceptible de porter atteinte, sous quelque forme que ce soit, à ce plénipotentiaire digne de respect, ou d’entraver l’accomplissement heureux de sa haute mission au Cameroun ».

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