Cameroun – Présidentielle 2018 : les 9 en quelques lignes !

présidentielle 2025

Aucun recours déposé jusqu’à ce jour à la cour constitutionnelle, sauf changement ce 09 aout, La course à la présidentielle du 07 octobre prochain se joue entre les 9 candidats retenus par Elecam à qui 237online donnera bientôt la parole.
Paul Biya, Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC)
Paul Biya le président candidat est né le 13 février 1933 à Mvomeka dans le sud. Il est titulaire d’un diplôme d’étude supérieure en public, d’un diplôme de l’institut des hautes études d’outre-mer, d’un diplôme de l’institut d’étude politique de paris et d’une licence en droit public. Paul Biya dans l’administration en 1964 et va gravir des échelons jusqu’en 1982 ; date à laquelle il accède à la magistrature suprême. Entre autres réalisations courant son mandat, le deuxième président de la République du Cameroun est accrédité comme instigateur de la démocratie au Cameroun. L’agriculteur amorcera, dans la mesure d’une victoire, la 36e année à la tête du Cameroun.

Maurice Kamto, Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC)
Maurice KAMTO est né le 14 février 1954 à Bafoussam ; c’est la première fois pour lui de se présenter à la magistrature suprême. C’est un professeur d’université qui revendique une riche expérience dans le domaine juridique. Il est titulaire depuis 1983 d’un Doctorat d’état à l’université de Nice et a été consacré 5 ans plus tard agrégé des Facultés Française de droit de Paris. Entre 1994 et 2002 l’avocat au barreau de Paris a contribué à la résolution du conflit qui opposait le Cameroun et le Nigéria relativement à la frontière maritime et terrestre entre les deux pays. Il occupe plusieurs postes au gouvernement dans l’espace de 2004 à 2011.

Cabral Libii (UNIVERS)
Cabral LIBII LI NGUE NGUE, est né le 29 Mars 1980 à Ekoamaen. Il est titulaire d’un Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) en Droit Public International portant sur le principe de souveraineté et le Charte Africaine de la Démocratie, des Elections et de la Gouvernance-CADEG ; il a obtenu une sélection en cycle Doctorat à la Faculté de Droit. Délégué d’étudiants, l’initiateur de la campagne « 11 millions d’inscrits », appelant ses compatriotes à s’inscrire sur les listes électorales pour la présidentielle de 2018, a été conseiller dans le bureau de l’Association des Etudiants de la Faculté de Droit, et plus tard coordonnateur Général des Activités associatives et culturelles des Etudiants de la même institution. Avec des camarades il a créé en 2004 une Association dénommée Forum National des Jeunes (FONAJEUNE) pour résoudre les problèmes d’étudiants entre autres associations. Cabral LIBII c’est également un chroniqueur dont les analyses dans nombre de médias polarisaient l’attention de grands publics.

Serge Espoir Matomba, Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs)
Serges espoir Matomba est né en en 1980, c’est la première fois pour le conseiller municipal de Douala 5e de candidater à la présidence de la république. Il est un « Self made man » qui s’illustre notamment dans le domaine des affaires. Après moult cavalcades à l’étranger, il est revenu au Cameroun en 2008 et a fondé une société dénommée « Ton super Cameroun ».

Garga Haman Adji, Alliance pour la démocratie et le développement (ADD)
Garga Haman est né 27 janvier 1944 à Maroua ; ce sera la 3e fois pour lui d’être dans la course. Il était sur la ligne départ en 2004, également en 2011 ; année où il est classé 3e à l’issue du vote. Le fondateur et président de l’Ong «Bonne Conscience » s’est vu gratifier du pseudonyme Chasseur de baleine en raison de sa ferme volonté d’assainir la fonction publique qu’il estime gangrénée par corruption entre autres. C’est sans doute friand de probité qu’il démissionne du Gouvernement le 27 août 1992. Avant de se lancer en cavalier seul dans la course à la présidentielle, il avait rallié les rangs du Social Democatic Front. Garga Haman est auteur du livre « le mal Africain diagnostic et thérapie »

Adamou Ndam Njoya, Union démocratique du Cameroun (UDC
Adamou Ndam Njoya est né 8 mai 1942. Il a en poche un Doctorat de 3e cycle et un doctorat d’état en droit public international et en sciences politiques. Fondateur et président de l’institut des études islamiques et religieuses et de l’école africaine de l’éthique ; on note également qu’il est l’auteur de plusieurs ouvrages dans les domaines de la science politiques, des relations internationales et tutti quanti. Adamou Ndam Njoya a occupé plusieurs postes de responsabilité dont celle de ministre sous l’ère Ahijo dès 1972 ; le maire de Foumban cesse d’être du gouvernement en 1982. Après 2004 et 2011, il est une fois de plus candidat à la présidence de la République.

Akere TABENG Muna, Front populaire pour le développement (FPD)
Akere Muna voit le jour le 18 août 1952 dans le nord-ouest. Outre le diplôme en relations internationales qu’il obtient aux Etats-Unis, il en a obtenu un autre en droit en Angleterre. Akere TABENG Muna est admis au barreau d’Angleterre en 1978, c’est la même année qu’il regagne sa terre natale et fonde avec son frère Bernard Muna un cabinet d’avocat en 1984. En 1998 il est élu président du barreau pour deux mandats consécutifs. Monsieur Propre comme d’aucuns l’appellent a servi avec brio à Transparency international, au conseil économique social et culturel de l’union africaine…le bâtonnier ambitionne prendre les rênes de la présidence de la république désormais.

Joshua Osih, Social democratic front (SDF)
Joshua Osih est né le 09 décembre 1968 à KUMBA. Sa vie de professionnel de l’aéronautique débute en 1988 à Douala ; il va rallier le Canada 6 ans après pour suivre une formation en aéronautique. Conjointement il y travaille pour quelques compagnies aériennes jusqu’à son retour en 2000 au bercail avec la fonction de représentant de plusieurs multinationales aéroportuaires. Joshua Osih est depuis 2002 militant du SDF ; il en devient le vice-président 4ans après ; on retient qu’il est le premier député d’expression anglaise du Wouri Centre (2013). C’est la première fois pour lui d’être si près de la Présidence.

Ndifor Afanwi Franklin, Mouvement citoyen national du Cameroun (MCNC)
La candidature du révérend Afanwi Ndjifor Frankline né en 1980 est partie de la Kinship International ministries ; son église pentecôtiste basée à Bonabéri. Des 9 candidats, il est certainement de ceux dont on n’espérait pas la candidature. Le « prophète » se dit investi d’une mission qui lui vient de Dieu ; celle de restaurer la paix au Cameroun ; une paix à lui en croire troublée par les politiciens, il s’est donné l’objectif de combattre la corruption.

Romulus Dorval KUESSIE, 237online.com

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