Amélioration du climat des affaires : de nouvelles réformes pour le secteur agropastoral au Cameroun

Signature de la préface

La signature de la préface du document du plan y relatif a eu lieu le 11 août dernier à Yaoundé par les ministres en charges de l’Agriculture, et de l’Elevage, en présence des partenaires et diverses organisations de travailleurs.

17 réformes réparties en 6 axes. Soit un volet opérationnel et un budget global d’environ 20 milliards de Francs Cfa. C’est la quintessence de la présentation officielle du plan de réformes prioritaires pour l’amélioration de l’environnement des affaires dans le secteur agropastoral au Cameroun. La cérémonie a été organisée par le Projet d’assistance technique du Bureau International du Travail (Bit), avec l’appui du Pea-Jeunes, et en collaboration avec le ministère de l’Agriculture et du développement rural (Minader), et le ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales (Minepia). Pour le ministre Gabriel Mbaïrobe, « l’Etat reste dans sa position stratégique d’investisseur, facilitateur et accompagnateur. (…) nous essayons de rendre viable le cadre des affaires sur le plan politique, social, environnemental et économique, de manière à ce que les privés puissent créer des richesses en milieu rural et des emplois pour les populations vulnérables qui sont les femmes et les jeunes »,a-t-il souligné.

Ce plan de réforme est l’aboutissement d’un long processus entamé en 2015, avec la mise en œuvre par le Cameroun du Pea-Jeunes, sur financement du Fonds International de Développement Agricole (Fida), suivie quelques années plus tard de la signature d’une convention de partenariat fructueux entre le Bit et le Pea-Jeunes. Aussi, le représentant du Bit, Lassina Traoré, a précisé qu’« Il est important non seulement de fournir de l’assistance aux entreprises et aux organisations qui les soutiennent, mais également de mettre en place un environnement réglementaire politique et institutionnel propice qui permette aux entreprises de démarrer, de se développer et de se maintenir ». D’après cet expert, le secteur agropastoral assure un rôle irremplaçable dans la création des revenus au niveau des campagnes pour plus de 2 millions de ménages agricoles que compte le Cameroun. Il représente environ 23% du produit intérieur brut (Pib) et génère la moitié des revenus des exportations non pétrolières et occupe à temps plein ou partiel environ 60% de la population active essentiellement au sein des petites exploitations familiales.

De l’action gouvernementale

Selon le Minader Gabriel Mbaïrobe, l’amélioration du climat des affaires dans le cadre de la nouvelle stratégie de développement 2020-2030, constitue un des axes majeurs de l’action gouvernementale pour faire du Cameroun une destination plus sûre et plus attractive en matière d’investissement aussi bien pour les nationaux que pour les étrangers y compris nos compatriotes de la diaspora. Aussi, le rôle stratégique de facilitateur que l’Etat entend désormais jouer implique que ses actions se concentrent dans le domaine de l’assainissement du cadre institutionnel de l’investissement afin de libérer le potentiel de l’initiative privée dans les différents secteurs productifs en général et dans le secteur agropastoral en particulier.

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