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Alerte ! La terrible vidéo de torture d’une fillette tournée en Ouganda, pas au Cameroun

Enfant torturé

Une vidéo choquante circulant massivement sur les réseaux sociaux et montrant une femme torturant sauvagement une fillette a suscité l’indignation générale. Notre équipe de 237online.com a mené l’enquête pour rétablir la vérité sur cette affaire qui secoue l’Afrique.

Contrairement aux rumeurs qui circulent, les événements ne se sont pas déroulés au Cameroun mais en Ouganda. La scène d’une rare violence s’est produite le 27 décembre 2024 vers 1h00 du matin dans la zone de Kikoko, cellule de Namataba, quartier de Kirinya, dans la municipalité de Kira, district de Wakiso. Selon les informations vérifiées par nos confrères, la victime est une fillette de 4 ans identifiée comme Tumwekwase Claire.

Une arrestation rapide de la tortionnaire

La police territoriale du district de Kabale en Ouganda est rapidement intervenue pour appréhender la suspecte. Il s’agit de Tumuhirwe Precious, une femme de ménage de 35 ans, qui a tenté de fuir vers le sud-ouest du pays après son acte odieux. Le porte-parole adjoint de la police métropolitaine de Kampala, ASP Luke Owoyesigyire, a confirmé son arrestation et sa détention au commissariat central de Kabale, en attendant son transfert vers Kampala.

L’enquête a révélé que la petite victime vivait sous la garde de son père, Mwesigwa Michael, 35 ans, résident de Kikonko-Kirinya, depuis la séparation avec sa mère il y a deux ans. La suspecte travaillait comme employée de maison depuis quatre ans, recrutée sur recommandation de connaissances du district de Kabale. Un élément troublant qui soulève des questions sur le processus de recrutement des personnels domestiques.

État de santé de la victime et suite judiciaire

La fillette, actuellement hospitalisée à l’hôpital de Nsambya, reçoit des soins intensifs. Selon les dernières nouvelles rapportées par Klein Reporters, elle est toujours en vie. La police ougandaise, qui a fermement condamné cet acte de violence extrême contre une enfant, poursuit son enquête pour établir toutes les circonstances de ce drame.

« La police ougandaise reste déterminée à faire en sorte que justice soit rendue », a déclaré le porte-parole Owoyesigyire, appelant le public à signaler tout cas suspect d’abus au commissariat le plus proche.

Cette terrible affaire nous rappelle l’importance cruciale de vérifier les sources et le contexte des contenus viraux avant leur partage. La désinformation peut non seulement nuire aux enquêtes en cours mais aussi créer des tensions inutiles entre peuples.

Par Jean-Paul Dzomo Nana pour 237online.com

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