Akere MUNA

Akere Muna demande la reprise du dialogue nationale sur de nouvelles bases

Politique

Au premier jour des assistes, l’ancien bâtonnier a décidé de claquer la porte.

«Il faut reprendre le dialogue national sur de nouvelles bases ».Cette phrase est de l’ancien bâtonnier, Akere Muna. Il s’est confié à nos confrères de Jeune Afrique deux jours après avoir claqué les portes du Grand dialogue national organisé par le Président Paul Biya et qui vise à mettre fin à la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest.

Comme lui, plusieurs acteurs de la classe politique ont jeté l’éponge dont, Alice Sadio, Jean Jacques Ekindi et Célestin Bedzingui. Ces opposants assurent que les assises de Yaoundé sont verrouillées et que les points de vue opposés à ceux du gouvernement ne sont pas pris en compte.

Un constat que ne partage pas le secrétaire général du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) Gregoire Owona qui estime que ces politiciens « croyaient pouvoir prendre le dialogue en otage ». « Qu’ils nous laissent travailler tranquillement pour la paix », s’est-il insurgé. « Je pense d’abord que c’est avec beaucoup de réticences que j’ai été convoqué à ces assises. Je ne suis pas non plus un néophyte de ce type d’événements mais je voulais m’y rendre pour savoir ce qui s’y passait », a déclaré Akere Muna ,qui était le premier à annoncer son départ définitif du Palais des congrès, après avoir tenté en vain de faire inscrire la question de la forme de l’État sur l’agenda des travaux.

Et d’ajouter, « je me suis donc retrouvé à la séance plénière, après la cérémonie d’ouverture. Seulement, elle était entièrement ficelée à l’avance. Les intervenants étaient déjà désignés, il n’y avait pas de session de questions-réponses »

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