Affaire Paul Chouta: Washington et l’Union Africaine se mobilisent

Paul chouta à Kondengui

Plusieurs associations de défense des droits de l’homme mettent leur machine en branle pour la libération de certains journalistes camerounais illégalement incarcérés.

D’abord, c’est 65 organisations de la société civile parmi lesquelles le Comité pour la Protection des Journalistes en abrégé CPJ qui demandent à la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) de s’attaquer aux violations graves et systématiques des droits de l’homme au Cameroun, y compris l’emprisonnement des journalistes. Dans une lettre à la commission, le CPJ et d’autres signataires ont indiqué qu’au cours des trois dernières années, la violence dans les régions anglophones du Cameroun avait fait 3 000 morts, contraint un demi-million de personnes à fuir leur domicile et laissé plus de 700 000 enfants déscolarisés. Plusieurs journalistes sont derrière les barreaux, selon les recherches du CPJ. Il s’agit notamment de Paul Chouta , de Mancho Bibixy , de Tsi Conrad , de Thomas Awah Junior , d’ Amadou Vamoulke , de Wawa Jackson Nfor et de Samuel Wazizi , dont on n’a plus entendu parler depuis sa détention par l’armée le 2 août. Les signataires ont déclaré que la commission devrait faire de la responsabilité des violations des droits de l’homme une priorité de sa stratégie et de son intervention au Cameroun.

Quelques jours après la sortie tonitruante des 65 organisations suscitées, le moment est venu à une organisation internationale américaine de réclamer pour sa part la libération immédiate de Paul Chouta. C’était à travers une lettre rendue publique la semaine dernière. Il s’agit de Pen International, une organisation à but non lucratif basée à New-York, fondée en 1922 qui s’emploie à défendre et à célébrer la liberté d’expression aux Etats-Unis et dans le monde. Dans une sortie publiée le 04 novembre 2019, elle indique que « les autorités camerounaises doivent libérer le journaliste Paul Chouta immédiatement et sans condition et abandonner les poursuites à son encontre ».

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