Le Cameroun reste sous le choc après la découverte du corps sans vie du petit Mathis, 6 ans, sauvagement assassiné par son voisin. Des images insoutenables circulent, montrant l’horreur d’un crime qui bouleverse toute une nation et soulève des questions sur notre système judiciaire.
La barbarie qui glace le sang de tout un pays
L’affaire qui secoue actuellement tout le Cameroun révèle un niveau de cruauté rarement observé. Selon les témoignages recueillis, M. Nwafo, voisin direct de la famille de Mathis, aurait poignardé l’enfant à de multiples reprises, le «tailladant» littéralement sans aucune pitié. «Les images du petit Mathis sont insupportables et extrêmement choquantes», confie Me Nkodo, avocat qui a pu consulter le dossier.
La mère de Mathis, qui avait donné naissance à son fils par césarienne dans des conditions risquées, se retrouve plongée dans un cauchemar inimaginable. «Cette femme a failli perdre sa vie en donnant naissance à cet enfant», témoigne une infirmière proche de la famille qui souhaite garder l’anonymat.
Le drame soulève une vague d’indignation sans précédent dans toutes les couches de la société camerounaise. Les populations exigent une justice exemplaire face à ce qu’elles qualifient d’«acte monstrueux qui dépasse l’entendement».
Comment un être humain peut-il faire ça à son vis-à-vis, pis encore à un enfant de 6 ans? À cet âge, on a besoin de bonbons et de biscuits, non d’un supplice aussi odieux.
Lydol, fille du suspect, injustement ciblée
L’affaire prend une dimension médiatique encore plus importante en raison de la notoriété de Lydol, artiste slameuse reconnue et fille du suspect. Une partie de l’opinion publique, sous le choc, s’en prend injustement à elle sur les réseaux sociaux.
Les spécialistes en droit et en psychologie appellent unanimement à cesser tout amalgame. «Incriminer Lydol, c’est faire exactement ce que le père de Lydol a fait: s’en prendre à un innocent», déclare fermement Maître Nkodo.
Imaginez un seul instant le poids psychologique qu’elle porte en ce moment. Venger le sang d’un enfant innocent par le massacre d’une autre personne tout aussi innocente constitue également un crime.
Face à cette situation, plusieurs personnalités culturelles camerounaises ont manifesté leur soutien à l’artiste, rappelant qu’elle ne saurait être tenue responsable des actes de son père.
La justice camerounaise face à ses responsabilités
L’affaire Mathis devient un test crucial pour notre système judiciaire. Des voix s’élèvent pour réclamer une peine exemplaire, à commencer par la prison à perpétuité pour le suspect. «Que la justice regarde ces images en le jugeant», insistent les proches de la victime.
Des experts juridiques soulignent que ce crime pourrait faire jurisprudence dans le traitement des affaires impliquant des violences extrêmes contre les enfants au Cameroun. «Notre code pénal prévoit la prison à perpétuité pour des crimes d’une telle gravité, mais l’application de cette peine reste rare», explique Me Fokam, spécialiste en droit pénal.
L’affaire soulève également des questions sur la protection de l’enfance et la prévention de la violence dans notre société. «Mathis aurait pu être l’avenir du Cameroun, la star de demain et faire la fierté de sa famille», rappelle douloureusement un enseignant.
Que pensez-vous des mesures qui devraient être prises pour mieux protéger nos enfants contre de tels actes de barbarie?
