Ceux-ci représentent un taux d’exécution de 72,84 % en valeur relative.
L’annonce a été faite par les responsables en charge des Marchés publics dans la région de l’Adamaoua, le 27 novembre dernier lors de la réunion de coordination mensuelle des acteurs de la chaine de passation et du contrôle de l’exécution des Marchés publics dans la région de cette région. Selon les informations glanées lors de ces échanges, au cours des onze premiers mois de l’année en cours, 242 marchés ont été financés par l’État du Cameroun dans le cadre du budget d’investissement Public (Bip). Ensuite, ces projets ont été contractualisés à 100%, pour un montant de 6 979 333 068 Fcfa. A ce nombre s’ajoutent 26 projets qui ont connu des dérogations spéciales en vue de leur exécution en régie. Le bilan de suivi et du contrôle de l’exécution des marchés fait état d’un taux de réalisation physique de 88,69%, avec un taux de réception de chantiers de 72,84% en valeur absolue, soit 171 projets livrés.
Certains acteurs de la chaine de dépense publique estiment qu’ils peuvent déjà se frotter les mains. « Nous avons pu réaliser une performance à 100% de taux d’exécution avant la fin de l’année dans notre département. Ce qui nous place en première position, nous pouvons nous enorgueillir de cela. Notre secret de cette réussite réside dans le déploiement tout azimut de nos collaborateurs et la pression que nous mettions sur les entrepreneurs », confie le délégué départemental des Marché publics du Mbéré, Abdoul Kadiri.
A en croire d’autres responsables des marchés publics, les performances auraient pu être mieux, s’il n’y avait pas des défaillances dans l’exécution des marchés, comme cela a toujours été le cas. On peut citer entre autres, les transmissions tardives des dossiers d’appels d’offre (Dao). A ce propos, au lieu de fin avril, délai de rigueur, c’est plutôt au mois de juin dernier que tous les dossiers ont été acheminés.
Outre le non respect de délais de passation, des responsables évoquent la mobilisation des entreprises, car, semble-t-il, certains entrepreneurs et autres prestataires n’ont pas assez d’expertise en matière d’exploitation des contrats. « Nous avons été obligés de faire appel à une démarche méthodique, pour y parvenir» explique, Mahama Abba Malla, le délégué régional des Marchés publics pour l’Adamaoua. Pour l’année budgétaire à venir, les responsables locaux des Marchés publics entendent redynamiser les équipes de contrôle, pour booster les résultats vers l’objectif de 95%, et aussi solliciter la mise à contribution des moyens conséquents pour permettre aux équipes de se déployer facilement sur le terrain.
Esaie Meidogo Shakur
