26 citoyens russes sont inclus sur la liste noire actualisée de l’UE, qui a été approuvée vendredi par le Conseil de l’UE. C’est ce qu’a déclaré vendredi le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, lors d’une conférence de presse à l’issue d’une réunion d’urgence des ministres des Affaires étrangères de l’UE à Bruxelles.
« 26 personnes qui ne sont pas membres de la Douma et du gouvernement, mais qui soutiennent le gouvernement. Elles profitent des événements en Ukraine », a-t-il déclaré, répondant à une question sur le nombre de personnes inscrites sur la nouvelle liste noire et s’il y en avait des personnes fortunées parmi elles.
Par ailleurs, il a fait savoir que le président russe Vladimir Poutine, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, les députés de la Douma et les membres du Conseil de sécurité russe qui ont soutenu l’opération militaire en Ukraine figurent sur la liste des sanctions. Pour le chef de la diplomatie de l’UE, les sanctions devraient toucher également les citoyens biélorusses impliqués dans l’opération militaire en Ukraine.
Ces sanctions européennes devraient restreindre également l’accès de la Russie aux marchés européens de capitaux, ainsi que la politique des visas. En outre, l’UE se réserve la possibilité de prendre de nouvelles sanctions contre la Russie, notamment en débranchant la Russie du système de paiement SWIFT.
Pour rappel, le président Vladimir Poutine a déclaré jeudi matin qu’en réponse à la demande des Républiques Populaires du Donbass, il avait décidé de lancer une opération militaire spéciale. Il a souligné que Moscou n’avait pas l’intention d’occuper des territoires ukrainiens.
Le ministère russe de la Défense a indiqué de son côté que ses militaires ne ciblaient pas les villes ukrainiennes, mais, avec des armes de haute précision, mettaient hors de service uniquement les infrastructures militaires. Les civils ne courent aucun danger, a-t-il précisé.
