Scandale à Etoudi : Oswalde Baboke investit 2 milliards dans un cabaret de luxe !

Oswalde

C’est une information exclusive et fracassante révélée par 237online.com qui risque de faire grand bruit dans les hautes sphères du pouvoir camerounais. Oswalde Baboke, le très influent directeur adjoint du cabinet civil de la présidence de la République, vient d’inaugurer en grande pompe un restaurant-cabaret-lounge ultra chic à Bastos, le quartier huppé de Yaoundé. Baptisé « Le Continent 237 », ce temple dédié à la fête et à l’alcool aurait coûté la bagatelle de 2 milliards de FCFA. Une somme astronomique qui suscite de nombreuses interrogations sur l’origine de cette fortune.

Un investissement pharaonique qui interroge

Pour réaliser son projet pharaonique, Oswalde Baboke n’a pas lésiné sur les moyens. Selon nos informations, il a carrément fait raser deux immeubles situés à proximité de l’ambassade d’Allemagne, dont l’ancienne résidence de Rigobert Song, l’ex-sélectionneur des Lions Indomptables. À la place, il a érigé un véritable palace des mille et une nuits, avec des équipements et un mobilier de grand luxe.

Piscine, terrasses, bars, restaurants, salons privés : rien ne manque dans ce lieu unique qui ambitionne de devenir le nouveau rendez-vous de la jet-set yaoundéenne. Les prix sont à la hauteur des prestations, bien plus élevés que dans les établissements concurrents comme le « Famous » de l’homme d’affaires israélien Eran Moas. Un pari osé pour celui qui n’était jusque-là connu que pour ses activités pastorales et pétrolières.

Le juteux business des plaisirs nocturnes

Car Oswalde Baboke, père de l’Eglise de son état, n’hésite plus à jouer sur tous les tableaux. Après avoir fait fortune dans le pétrole à la faveur de sa position stratégique à la présidence, le voilà qui se lance à corps perdu dans le business très lucratif des plaisirs nocturnes. Quitte à écorner son image de religieux ascétique et à s’attirer les foudres des bien-pensants.

Mais qu’importe les qu’en dira-t-on pour celui qui semble désormais rouler sur l’or. Avec un tel investissement, nul doute qu’Oswalde Baboke compte bien rentabiliser son cabaret de luxe et récolter un maximum de dividendes. Un pactole qui viendra s’ajouter à son déjà confortable pécule, lui qui se targue de « tirer ses revenus de ses salaires« . Une petite phrase lourde de sous-entendus qui en dit long sur l’opacité qui entoure la fortune du directeur adjoint du cabinet civil.

La République des affaires et des privilèges

Au-delà du cas Baboke, cette affaire met en lumière les dérives d’un système où les hauts cadres de l’État n’hésitent plus à mélanger allègrement affaires privées et service public. Une promiscuité malsaine qui alimente tous les soupçons de conflits d’intérêts et de détournements de fonds. Comment un haut fonctionnaire peut-il à ce point étaler sa richesse sans susciter de questions sur sa probité ?

C’est tout le problème d’une République des privilèges où certains semblent au-dessus des lois et des règles de transparence. Où l’appartenance aux premiers cercles du pouvoir confère une impunité et des passe-droits quasi illimités. Où l’argent coule à flots dans les coquets salons privés pendant que le peuple se serre la ceinture. Une réalité qui ne manquera pas de choquer l’opinion dans un pays englué dans la pauvreté.

Face à de tels abus, la société civile et les médias ont un rôle crucial de veille et d’alerte. Cette affaire doit être tirée au clair et Oswalde Baboke doit s’expliquer sur l’origine de ses fonds. L’État doit diligenter une enquête approfondie et si besoin sanctionner tous les manquements constatés. C’est une question d’hygiène publique et de justice sociale. À défaut, c’est tout le pacte de confiance entre les gouvernants et les gouvernés qui se trouve dangereusement ébranlé. Et ce ne sont pas les flonflons du « Continent 237 » qui y changeront quelque chose.

Hervé Djimeli pour 237online.com

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