Cameroun : Le mystère Niat Njifenji Marcel paralyse le Sénat, incertitude totale

Niat

C’est un véritable séisme politique qui secoue les hautes sphères du pouvoir camerounais. Comme le révèle en exclusivité 237online.com, votre média de référence, Marcel Niat Njifenji, l’énigmatique président du Sénat, est aux abonnés absents depuis le 23 novembre 2023. Une disparition qui paralyse le fonctionnement de l’institution et soulève de nombreuses inquiétudes quant à l’état de santé du second personnage de l’État, à l’aube de ses 90 ans.

Rumeurs alarmantes : Entre vie et mort, sous oxygène et en pleine végétation ?

En l’absence d’informations officielles, les rumeurs les plus folles circulent sur l’état de santé de Marcel Niat Njifenji. Certains affirment qu’il serait entre la vie et la mort, incapable de poser les pieds au sol et ayant du mal à reconnaître son entourage. D’autres évoquent une prise en charge sous oxygène, voire un état végétatif avancé. Des spéculations qui, si elles s’avéraient, jetteraient une ombre inquiétante sur la capacité du président du Sénat à assumer ses hautes fonctions.

Un Sénat paralysé : Session bloquée, bureau fantôme, temps précieux perdu

Mais au-delà des rumeurs, c’est bien le fonctionnement même du Sénat qui est mis en péril par cette absence. La session de mars, ouverte le 4, est aujourd’hui bloquée, faute de mise en place du bureau. Sans président, point de salut : aucune activité ne peut être programmée, et le bureau d’âge est impuissant sans élection officielle. Un temps précieux perdu pour la nation, quand on sait qu’une session ordinaire ne peut excéder 30 jours. Le compte à rebours est lancé jusqu’au 4 avril, date butoir d’une session qui risque fort de rester blanche.

Élection des présidents du Sénat et de l’assemblée : Le RDPC face à un casse-tête

Dans ce contexte d’incertitude, tous les regards sont tournés vers l’élection des présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, prévue ce vendredi 22 mars 2024. Un rendez-vous crucial qui place le parti au pouvoir, le RDPC, face à un véritable casse-tête. En cas d’absence confirmée de Marcel Niat Njifenji, osera-t-il le reconduire par contumace ? Un pari risqué, quand on sait que le président élu devra ensuite assurer la direction effective des travaux. À moins d’un remplacement en catastrophe, mais par qui ? Les noms d’Aboubakary Abdoulaye, premier vice-président du Sénat et lamido de Rey-Bouba, et de Régina Mundi circulent avec insistance. Mais attention à l’effet domino : toucher au Sénat pourrait impliquer de revoir aussi les équilibres à l’Assemblée, avec les noms de Théodore Datouo et Albert Kouinché qui reviennent. De quoi provoquer l’ire de l’inamovible Cavaye Yeguie Djibril ?

MEVA’A M’EBOUTOU, Même combat : Quand la maladie entrave les institutions

Malheureusement, Marcel Niat Njifenji n’est pas un cas isolé. Michel MEVA’A M’EBOUTOU, autre figure de proue du régime, est lui aussi aux prises avec de graves problèmes de santé. Voilà près d’un an qu’il n’a plus mis les pieds à son bureau. Pourtant, comme Niat, il continue de percevoir salaires et émoluments, sans contrepartie de travail effectif. Une situation qui pose la question de la responsabilité individuelle et de son impact sur la marche de la nation. Car c’est bien le fonctionnement des institutions et le bien-être du peuple qui sont en jeu.

En ces heures troubles, 237online.com, votre sentinelle toujours en éveil, suivra pour vous l’évolution de ce dossier brûlant. Car au-delà des cas individuels, c’est bien la solidité de notre démocratie qui est en question. Une démocratie qui ne saurait souffrir ni des silences assourdissants, ni des absences inexpliquées de ceux qui ont en charge les plus hautes responsabilités. L’heure est à la transparence et à la responsabilité. Le peuple camerounais, lui, est en droit d’attendre des réponses. Et des actes.

Par Stéphanie Ngoumou pour 237online.com

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