Cameroun: la relance des activités économiques annoncée à Nkongsamba

Le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Louis Paul Motaze a annoncé la relance des activités économiques autour des filières banane et café à Nkongsamba dans le département du Moungo.
C’était au cours d’une visite de 48 heures qu’il a effectué dans le departement du Moungo, région du littoral. Les plantations du haut pendja souhaitent accroître leur capacité de production. Cette dernière avoisine actuellement les 172.000 tonnes. Pour cela, le gouvernement camerounais, la BAD et Agensi bank ont signé un protocole d’accord pour investir dans la filière banane.
Il faut noter que la société de plantations de Mbanga a fermé ses portes depuis 5 ans déjà laissant sans emplois des centaines d’employés. A en croire un ancien ouvrier de cette société, la plupart des employés se débrouillent dans des champs au quartier. Pendant la dernière année d’activité en 2013, la société a enregistré 40.000 tonnes de productions. Selon le maire de Mbanga, Lembe Mbappe, cette relance est un souffle nouveau pour les populations de cette localité.
Louis Paul Motaze s’est aussi rendu le 26 janvier dans une unité de transformation du café. Il a par ailleurs signé pour le compte du gouvernement avec ce promoteur un protocole d’accord. Ce dernier est estimé à un montant de 800 millions pour accroître la capacité de production du café dans la zone du Moungo.

Contribution de la caféiculture au rayonnement du Moungo
Dans le «bassin de production du Moungo» et dans la ville de Nkongsamba, l’ensemble de l’économie s’est structurée autour de la filière café avec :
– D’importants flux migratoires à destination de la région du Moungo;
– Près de 70 000 chefs d’exploitations impliqués dans la culture du café ;
– L’attrait des investisseurs et l’installation de nombreuses unités d’usinage du café tant à Nkongsamba que dans les petites localités environnantes ;
– Des possibilités d’emplois pour les populations autochtones et allogènes aussi bien au niveau des exploitations caféières qu’au niveau des usines à café ;
– Des taxes substantielles payées au trésor public.
Au cours de cette visite, Louis Paul Motaze a porté à l’endroit des opérateurs économiques le message de la nécessité de transformer localement les produits du terroir.

Eliane Marcelle Matsingoum

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