Cameroun: Visite secrète de l’ambassadeur des Etats-Unis à un chef islamique





Selon des informations reçues de sources crédibles, le nouvel Ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun aurait marqué un temps d’arrêt au quartier Bonapriso bien avant sa visite de courtoisie rendue au gouverneur de la région du Littoral.[pagebreak]Qu’était venu faire un plénipotentiaire du pays de l’Oncle Sam à peine arrivé dans notre pays dans ce quartier de la ville de Douala ?
Pour ceux qui connaissent la cartographie de la capitale économique, Bonapriso est l’un des quartiers résidentiels de notre cité. Il est réputé abriter les résidences cossues de quelques riches dont celle du vice: Consul américain à Douala. Bien évidement il n’y a rien d’anormal lorsque l’ambassadeur d’un pays quelconque avec siège à Yaoundé visite un vice-consul dont les services siegent dans une autre ville. Il y’a par contre anguille sous roche dès lors que dans cette résidence se trouvait également un certain Dr. Ibrahim Moubarak Mbombo, le coordonnateur national de l’Union islamique du Cameroun (UIC). Nos sources indiquent qu’il s’agissait bien d’un déjeuner de travail plutôt qu’une simple coïncidence entre les trois hommes.

Toujours d’après les mêmes relais, le phénomène Boko Haram était, comme on pouvait s’y attendre, inscrit parmi les sujets à l’ordre du jour lors de la séance, de travail. Michael Stephen Hoza John Taylor et Ibrahim Moubarak Mbombo auraient également abordé les sujets relatifs aux informations à tendance xénophobe diffusées dans certains médias de la place ainsi que la problématique de la protection des étrangers surtout celle des ressortissants américains.
Mais aussi, la sempiternelle question de longévité au pouvoir aurait également été au menu des discussions notamment, sur ses conséquences à terme. Ce conciliabule interviennent au moment où la polémique enfle après la publication du rapport d’International Crisis Group invitant le président de la République du Cameroun à ne plus se représenter aux élections présidentielles de 2018.

Il intervient aussi au moment où des soupçons de complicité et de connivence de certains compatriotes avec la secte Boko Haram fusent de toute part. S’agissait-il d’une simple consultation? Etait-ce la suite des consultations tous, azimuts entamées dès son arrivée au Cameroun par le plainipotentiaire américain? Une chose est certaine Michael stephen Hoza n’a pas encore présenté ses lettres de créances au présidant de la république comme de tradition. Hoza ne chôme vraiment pas.

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