Cameroun – Etoa-Meki: Un lieu, une histoire





Le quartier doit son nom à la décapitation du chef de village en 1907.
est de la décapitation du chef Onambele Okou en 1907, par les hommes du gouverneur allemand, Hans Dominique, que le quartier Etoa-Meki (mare de sang), tire son nom.[pagebreak]D’après l’actuel chef de 3e degré, Philippe Fouda, tout serait parti d’un conflit d’autorité entre clans Mvog-Ada du territoire Djoungolo. Les notables d’alors ne supportaient plus les brimades de leurs cousins qui leur étaient inférieurs avant l’arrivée des colons.
Se sentant trahis par le colonisateur qu’ils avaient accueilli sur leurs terres, Onambele Okou et ses administrés ont attaqué le camp allemand en l’absence du gouverneur qui se trouvait en vacances à Kribi. Philippe Fouda Fouda, chef de 3e degré du quartier Etoa-Meki, raconte: «Onambele Okou avait été décapité par les Allemands. Sa tête a été emmenée au gouverneur allemand, et le corps était resté gisant dans une mare de sang. Les populations qui revenaient à cet endroit l’appelaient : Etoa-Meki, Etok Meki, Etak Meki, Etoé Méki.
C’est de là que vient le nom Etoa-Meki. Etoa Meki des temps contemporains est limité au Nord par le Mfoundi (rivière Mfoundi) qui coule derrière les entrepôts de la gare marchandise, Ntaba-Nlongkak et le quartier Elig-Edzoa. A l’Ouest, la rue CEPER, au quartier Elig-Essono. Et à l’Est par le chemin de fer.
Le chef Philippe Fouda Fouda est assisté de 70 notables issus de toutes les tribus du Cameroun. Sur les 20 000 habitants que compte cette communauté, on identifie moins de 100 autochtones qui vivent en bonne intelligence avec les autres sensibilités culturelles et linguistiques des quatre coins du Cameroun.

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