MASA 2018 : « Akwaba » à Abidjan

La 10e édition couplée aux 25 ans du Marché des Arts du spectacle lancée samedi dernier dans la capitale ivoirienne, est un tournant historique pour l’événement.
«Akwaba » ou bienvenue au MASA 2018 ! Cette année est celle de tous les renouveaux pour le MASA. D’abord, cet événement, l’un des plus en vue de la culture en Afrique, célèbre ses 25 ans d’existence.
Ce quart de siècle coïncide avec sa 10e édition. Enfin, le Marché des arts et du spectacle africains trouve une évolution pleine de sens dans sa nouvelle dénomination. Il devient donc le Marché des arts et du spectacle d’Abidjan (MASA).
L’objectif de ce nouveau baptême a été expliqué par Maurice Bandaman, ministre de la Culture et de la Francophonie de Côte d’Ivoire, au cours de la cérémonie d’ouverture samedi dernier au palais de la culture de Treichville.
« L’ambition est de faire d’Abidjan un hub culturel, une capitale mondiale de la culture pendant une semaine », a lancé le ministre.
Une autre aspiration encore plus grande est la principale raison de cette appellation toute fraîche du festival majeur de la capitale ivoirienne, encore mise en lumière peu de temps après les Jeux de la Francophonie (juillet 2017).
« Cette 10e édition est la confirmation de l’engagement du président de la République de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020, avec pour pilier central la culture », a ajouté Maurice Bandaman.
Des milliers de festivaliers originaires de 65 pays vont vivre des moments forts en découvertes et exploration des émotions, sur une dizaine de sites et d’espaces touristiques d’Abidjan et ses environs.
N’étant pas seulement le territoire d’expression d’artistes africains, le MASA, avec pour thème : « Quel modèle économique pour les arts de la scène ? », se devait de communier plus avec le reste du monde artistique.
La cérémonie d’ouverture s’est montrée un parfait échantillon de ce que la suite de cette grand’messe de la culture mondiale a à offrir. La danseuse camerounaise Agathe Djokam, devant le public enthousiaste de la salle « François Lougah » du palais de la culture, a présenté un spectacle contemporain révélateur, entre renaissance et énergie.
Djokam fait d’ailleurs partie des artistes camerounais de la sélection officielle du MASA. Sa prestation et celles d’autres artistes comme le groupe Nainako de Madagascar, ont précédé l’ouverture officielle par la grande chancelière Henriette Dagri Diabaté, en présence entre autres de Youma Fall, directrice diversité et développement culturels à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), et le ministre burkinabè de la Culture, Issouf Sawadogo.
Des spectacles de musique, de danse, de conte, de théâtre, de slam, d’humour et des arts de la rue sont à vivre jusqu’au 17 mars prochain.

Monica NKODO

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