Cameroun – Déchéance: L’artiste Coco Argentée chassée du palais présidentiel

La rencontre annuelle des femmes du CERAC, la remise des bulletins scolaires au palais présidentiel sont, des grands moments décisifs dans la carrière d’un artiste camerounais; car prester devant la Première Dame Camerounaise est un signe exterieur de réussite.[pagebreak] Cette année encore, certains artistes musiciens camerounais ont été triès sur le volet pour se produire devant Mme chantal Biya.La grande attraction était bien évidement MANI BELLA, la PALA PALA WOMAN internationale, qui a rafflé plus de sept recompenses pour la seule année 2014, et dont le tube palapala continu de plafonner sur les hits parades. lady Ponce faisait également partie des élues avec son « poisson fumé », pas très apprécié, et relayé en sous-menu, pour ainsi dire.
La grande absente reste une fois de plus coco argentée ( qui n’a jamais frolé la pelouse du palais d’Etoudi), plusieurs fois annoncée, et jamais présente. De nombreuses sources concordantes rapportent qu’elle est persona non gratta à étoudi, non pas qu’elle ne sache pas bien chanter, mais pour d’autres raisons encore, notamment la teneur de ses textes de chansons, et les extravagences dans l’accoutrement.

En effet, cette artiste qui s’est illustrée dans la po*r*nographie auditive à travers des textes de chansons d’une rare perversité, a été tout simplement et très poliment chassée du palais, car dit on ici , « ses chansons sont une incitation à la perversion ».Les portes du paradis se sont donc fermées devant une ame en perdiction.
Il faut rappeler que la sortie de son dernier album  » J’ai envie de Wang » avait déclenché de vives critiques sur les réseaux sociaux. Une grande majorité de l’opinion, bien que s’accordant sur la qualité très appréciable de sa voix, estime qu’elle débite des obcenetés dans ses chansons; une  sorte de cacophonie jouissive.

En lui fermant definitivement les portes du palais, la présidence qui accorde une grande importance sur l’éthique et l’éducation des jeunes, donne un signal fort pour tous ceux qui sont toujours tentés de se livrer à la po*r*nographie auditive, en propageant des obcenetés,à travers des musiques de canivaux, des rythmes de bas étages, des maximes de dessous de ceintures.
Fort heureusement, il ya la nouvelle vague qui s’inspire de plus en plus de la nature, de l’amour, de la vie pour faire des albums dignes du pays de Manu Dibango, de Messi Martin. Comment ne pas etre indigné lorsqu’après avoir écouté  » elle est nyang nyang » de Ob jazz ; « ma femme » de Dynastie Le tigre,  » ma ve wa ngan » de LABL, on retombe dans des « wang wang wang * j’ai envie de faire »?!

NARCISSE MBARGA
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